Alain Delon se sépare d'un avocat qui affirmait le représenter

C'est officiel, Me Christophe Ayela, l'un des deux avocats qui avaient pris la parole dans les médias en affirmant représenter Alain Delon, ne s'exprimera plus au nom de la star. Une annonce de l'avocat lui-même et du fils de l'acteur, Anthony Delon, mercredi 24 janvier : "Me Aleya s'exprime au nom de mon père sans y être autorisé. Il n'est pas son avocat. Mon père a décidé de le lui faire savoir par courrier", a-t-il expliqué.

L'avocat Me Ayela s'est, lui aussi, exprimé sur le sujet : "Je considère que je ne peux plus assurer sereinement la défense d'Alain Delon. Aujourd'hui (mercredi), on m'a empêché de le voir à Douchy (la ville où réside l'acteur dans le Loiret). J'en tire les conséquences, j'arrête", a-t-il commenté.

Au sujet du courrier signé de la main du comédien le révoquant, Me Ayela affirme avoir "appris que dimanche, à son insu, Alain Delon aurait signé un papier rédigé par les avocates d'Anthony et Alain-Fabien Delon, Maîtres Bedossa et Watrin. "Un papier qu'il n'a sans doute pas dû lire", ajoute-t-il.

L'avocat, qui dit "porter la voix d'Alain Delon depuis cinq ans" et était également jusqu'à récemment le conseil de sa fille Anouchka, a annoncé son intention de "saisir le barreau" à ce sujet et envisage "une plainte pour faux et usage de faux, si Alain Delon n'a pas compris ce qu'il a signé". Contactée par l'AFP, Me Laurence Bedossa, qui a également assuré être le conseil du comédien, n'avait pas commenté dans l'immédiat.

Une fratrie qui se déchire

La fratrie Delon explose autour de l'état de santé de leur père, âgé de 88 ans et affaibli depuis un AVC en 2019. Ses fils Anthony, 59 ans, et Alain-Fabien, 29 ans, estiment qu'il est manipulé par leur sœur Anouchka, âgée de 33 ans, qui leur aurait caché son état. Elle souhaiterait le ramener de France vers la Suisse pour éviter de payer trop d'impôts sur l'héritage, accuse Anthony.

De son côté, Anouchka reproche à ses frères de mettre en péril la vie de l'acteur de La Piscine et du Guépard et affirme avoir voulu ramener leur père en Suisse pour qu'il continue à y être soigné. Une expertise médicale a été réalisée le 13 janvier, d'après les avocats impliqués dans le dossier, qui s'opposent aussi sur les conclusions à en tirer. Le parquet de Montargis n'a pas confirmé cette information.