Aya Nakamura ciblée par l'extrême droite : la ministre de la Culture, Rachida Dati, met en garde contre tout "racisme"

"Attention aux prétextes pour s'attaquer à quelqu'un par pur racisme", a lancé la ministre  lors d'une audition au Sénat, alors que la chanteuse, qui pourrait chanter aux Jeux Olympiques, est stigmatisée par l'extrême droite.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La ministre de la Culture, Rachida Dati, au théâtre parisien de La Cigale, le 7 mars 2024. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

La ministre de la Culture, Rachida Dati, a mis en garde mardi 12 mars contre les "prétextes pour s'attaquer à quelqu'un par pur racisme" alors qu'Aya Nakamura, qui pourrait chanter aux Jeux Olympiques, est stigmatisée par l'extrême droite.

"Attention aux prétextes pour s'attaquer à quelqu'un par pur racisme", a lancé la ministre  lors d'une audition au Sénat. "S'attaquer à une artiste pour ce qu'elle est, est inacceptable, c'est un délit", a poursuivi la membre du gouvernement.

De nombreux soutiens

Aya Nakamura, star franco-malienne, est stigmatisée par l'extrême droite française, hérissée à l'idée qu'elle puisse chanter en ouverture des Jeux olympiques, comme l'a laissé entendre l'hebdomadaire L'Express. Ses opposants dénoncent les libertés que l'artiste prend avec la langue française, comme dans "Djadja", mêlant vocabulaire et images venues des quatre coins du monde ("J'suis pas ta catin, Djadja, genre, en catchana baby, tu dead ça").

La star a en revanche depuis récolté de nombreux soutiens, dont celui du metteur en scène Thomas Jolly, chargé de la cérémonie d'ouverture des JO, qui s'est dit sur ses réseaux "profondément choqué par le racisme dont est victime Aya Nakamura". La chanteuse a de son côté remercié sa communauté mardi sur le réseau X "pour le soutien" reçu.

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