: Reportages "Mbappé sans rancune, cette année la coupe rentre en Argentine !" : les supporters de l'Albiceleste célèbrent le retour de leur équipe
Une foule incalculable de supporters déchaînée et ivre de joie s'est massée, parfois jusqu'à 8 heures avant, pour pouvoir vivre le retour de l'équipe nationale sur le sol argentin, mardi 20 décembre. Cette joyeuse marée humaine suit comme un aimant le bus à impérial à mesure qu'il progresse en direction du centre d'entraînement. Des supporters prêts à tout pour prendre une photo, comme Mathias. "C'est une émotion terrible ! J'avais Dibou [Damiàn] Martinez qui me regardait dans les yeux, le meilleur goal du monde ! Et puis j'avais le meilleur du monde, Leo Messi, face à moi ! Vous n'avez pas idée de ce que ça fait, là je rentre à la maison avec la chair de poule", explique-t-il en s'époumonant de joie. Mathias a même une pensée pour l'équipe de France et son attaquant vedette, Kylian Mbappé : "Bon Mpabbé, sans rancune, cette année, la coupe elle rentre en Argentine, désolé."
"La Coupe, c'est Messi qui l'a ramenée, elle rentre chez nous !"
Mathias, un supporter argentin à franceinfo
Un Airbus A 330 aux couleurs de l'Albiceleste : ciel et blanc
Les joueurs argentins ont été accueillis par leurs supporters dès que leur appareil s'est posé cette nuit à Buenos Aires. Les abords de l'aéroport se sont transformés en une kermesse nocturne. De la grand-mère au nourrisson, une foule en liesse converge en voiture, en moto, en vélo ou encore à cheval ou à pieds. La foule danse, chante, saute, exulte. Parmi ces supporters, Romina est ivre de bonheur. Depuis dimanche, elle confie qu'elle n'arrête pas de pleurer. "La situation du pays est assez critique. Et là, cette victoire nous a réunis, ça me touche tellement ! C'est incroyable, c'est la première fois que je vis : l'Argentine championne du monde ! Vous savez ici, on travaille beaucoup : les occasions de faire la fête sont rares. Alors faire une nuit blanche pour attendre l'équipe, c'est juste une immense joie !". Des larmes de joie, après 36 ans d'attente.
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