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Coupe du monde 2022 : des indices mais beaucoup d'incertitudes, l'énigme de la composition des Bleus face à la Tunisie

La qualification étant déjà acquise, Didier Deschamps a prévenu qu'il allait faire tourner face à la Tunisie, mercredi.
Article rédigé par Denis Ménétrier, Andréa La Perna - De nos envoyés spéciaux à Doha
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Steve Mandanda (gauche) et Eduardo Camavinga (droite) sous les couleurs de l'équipe de France, à l'entraînement, pendant la Coupe du monde 2022. (AFP)

"Je ne prendrai pas de risques parce qu’on est assurés de la qualification. C’est l’avantage de l’équipe qui gagne les deux premiers matchs". Didier Deschamps s'est montré transparent, samedi, dans la foulée de la victoire contre le Danemark (2-1). Il ne faut pas s'attendre à ce qu'il aligne le même onze de départ mercredi, pour le dernier match de la phase de groupes, face à la Tunisie.

Après la cascade de blessures qui l'a obligé à constamment revoir ses plans (Presnel Kimpembe, Lucas Hernandez, Karim Benzema), et maintenant qu'il semble avoir trouvé sa recette, le sélectionneur des Bleus va devoir résoudre une autre équation. D'un côté, il doit protéger ses cadres des mauvais coups face à une équipe qui donnera tout pour se qualifier - en impliquant ceux qui n'ont pas encore eu beaucoup de temps de jeu ; de l'autre, c'est l'occasion idéale pour parfaire une formule qui a marché, mais qui n'a été testée qu'à deux reprises.

Mandanda attendu, l'heure de tester Camavinga ?

Didier Deschamps avait opéré six changements lors du dernier match de poule en 2018, face au Danemark, et sept en 2014, contre l'Equateur. Il subsiste peu de doutes sur le fait que Steve Mandanda devrait garder les buts de l'équipe de France face à la Tunisie. En 2018, dans les mêmes dispositions, il avait eu droit à sa première apparition en Coupe du monde, contre le Danemark. Le portier du Stade rennais ferait son retour après deux années sans porter le maillot tricolore.

Pour le reste, un jeu de déduction s'impose. A cause de son carton jaune reçu samedi, Jules Koundé est sous la menace d'une suspension s'il est à nouveau averti. Benjamin Pavard est donc en pole position dans le couloir droit. A gauche, c'est l'occasion ou jamais de donner sa chance à Eduardo Camavinga, qui a été testé avec succès à ce poste lors de deux matchs amicaux contre des équipes qatariennes (1 but, 1 penalty obtenu), sachant qu'une perte de Theo Hernandez, seul joueur de métier à ce poste, serait un coup dur, surtout lors d'une soirée sans grand enjeu.

La charnière Raphaël Varane-Dayot Upamecano, qui est celle qui tient la corde pour la suite de la compétition, aura-t-elle droit à un deuxième test ? Kingsley Coman sera-t-il récompensé de ses deux bonnes entrées ? Jusqu'à présent providentiel, Kylian Mbappé gardera-t-il sa place dans le onze ? L'entraînement ouvert aux médias de lundi, très léger et sans opposition, n'a répondu à aucune de ces questions. En revanche, Antoine Griezmann, qu'on dit en interne très attaché à son record de matchs consécutifs avec les Bleus (il en serait à 70 face à la Tunisie), foulera la pelouse de l'Education City Stadium.

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