Coupe du monde 2022 : "Attention à ne pas s'enflammer", prévient Bixente Lizarazu, avant le quart de finale Angleterre-France
"Pour la première fois, on a une équipe en face qui a beaucoup de répondant sur le plan offensif", prévient Bixente Lizarazu, consultant football franceinfo, avant le quart de finale de la Coupe du monde samedi 10 décembre entre la France et l'Angleterre à 20 heures. Le champion du monde 1998 appelle ainsi les Bleus à faire attention à tout excès de confiance : "La route est très longue, il faut faire attention à ne pas s'enflammer." Pour l'ancien défenseur, "le fait qu'on ait un gros adversaire, ça nous remet dans une forme de crainte, de peur, qui est nécessaire avant d'aborder un match de football".
L'ancien joueur international estime que la France a su montrer lors de ce Mondial "beaucoup de garanties sur le plan offensif". Il évoque notamment Kylian Mbappé, l'attaquant star du Paris Saint-Germain qui, selon lui, "marche sur l'eau en ce moment". "C'est un joueur extraordinaire, il semble en mission", constate Bixente Lizarazu. Le consultant football de franceinfo pense que Kylian Mbappé "n'a pas simplement envie de gagner cette Coupe du monde, mais d'en être le meilleur joueur". Il alerte cela dit sur la présence dans l'équipe anglaise du défenseur Kyle Walker, "seul joueur qui a réussi à tenir" Kylian Mbappé. Il conseille donc aux "autres joueurs, comme Antoine Griezmann, Olivier Giroud et Ousmane Dembelé, de faire le relais derrière".
Bixente Lizarazu salue le "vrai savoir-faire" du sélectionneur des Bleus Didier Deschamps qui a "réussi à construire une équipe dans l'adversité, avec énormément de blessures". Mais il souligne une certaine "fragilité" du côté de la défense, mentionnant des "petits soucis défensifs". Il considère ainsi que Jules Koundé "n'est pas à son meilleur niveau". Et s'il a constaté que le gardien Hugo Lloris "a été un peu fébrile face à la Pologne", le consultant football ne se dit "pas inquiet parce qu'il a démontré qu'il était au top dans les grands matchs".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.