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Tour de France : est-ce une bonne affaire pour les villes d'étapes ?

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Tour de France : est-ce une bonne affaire pour les villes d'étapes ?
Tour de France : est-ce une bonne affaire pour les villes d'étapes ? Tour de France : est-ce une bonne affaire pour les villes d'étapes ? (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - J.Lonchampt, G.Naboulet, I.Delion, T.Guéry, O.Guardette, D.Breysse, M.Galandi, L.Feuillebois
France Télévisions

Durant tout le Tour de France, les villes de départs et d'arrivées d'étapes constituent aussi une attraction. Les communes doivent cependant payer une cotisation aux organisateurs du tour : en 80 000 et 120 000 euros. Est-ce vraiment une bonne affaire ?

Le coup de projecteur est sans équivalent. Lors du passage des coureurs du Tour de France, des millions de téléspectateurs ont des yeux rivés sur la course et les paysages qui l'entourent. C'est une exposition médiatique inespérée. Pour attirer les touristes via le tour de France, chaque année, des centaines de villes agitent le chéquier dans l'espoir de se payer une place sur le tracé. Si les communes traversées par le peloton ne déboursent pas un centime, un départ d'étape est facturé 80 000 euros. Pour une arrivée, c'est 120 000 euros.

300 candidatures chaque année

Parmi les villes candidates, il n'y a qu'une trentaine d'élues choisies par l'organisation. "Depuis quinze ans que je suis directeur du tour, nous recevons chaque année 300 candidatures. Quand vous tracez une étape, vous allez vous focaliser sur l'aspect esthétique dans une première partie, et ensuite sur l'aspect sportif", explique Christian Prudhomme, directeur du tour de France. Une fois choisis, les maires se plient à chaque exigence. Comme, par exemple, engager des travaux d'envergure coûteux.


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