Tour de France 2024 : avec le début des vacances scolaires, les enfants sont en première ligne pour encourager les coureurs
Des pancartes, beaucoup de bruit, des applaudissements et des sourires. L’ambiance de fête est au rendez-vous au bord des routes du Tour de France. Parmi les spectateurs qui admirent Pogacar, Van der Poel et les autres, de très nombreux enfants en ce début de vacances scolaires. Même furtivement, ils profitent de leurs champions. De quoi renforcer encore un peu plus leur passion pour le vélo.
Ils sont tombés amoureux de la Grande boucle très jeunes. Pour Keziah, 11 ans, la rencontre a eu lieu à la bibliothèque. "J'ai lu un livre sur le Tour de France, et ça m'a plu, raconte-t-elle. J'ai demandé à ma mère de m'inscrire dans un club."
Clément, lui, a vécu ses premiers frissons vélo devant la télévision. "J'ai commencé à aimer le Tour de France quand j'ai vu les professionnels attaquer : Pogacar, Vingegaard... Et j'ai adoré ça, du coup ça m'a lancé la passion pour le vélo. Depuis, je regarde tout le temps le Tour de France." Melvin, autre passionné du Tour, profite à fond du passage des coureurs dans sa région.
"Quand on voit que le Tour de France commence, c'est que l'école est terminée !"
Melvin, passionné du Tour de Franceà franceinfo
Au départ des étapes, à l’arrivée ou au bord des routes, ces enfants tentent d'apercevoir, d’approcher leur coureur préféré. Et il y en a un qui est particulièrement convoité. "Mathieu van der Poel", mentionne l'un des enfants. Et les Français alors ? "Romain Bardet, je l'aime bien, lance un autre. Il a porté le maillot jaune, il a bien porté la France, il faut qu'il continue comme ça et qu'il s'accroche dans le peloton."
Romain Bardet était d'ailleurs lui aussi sur le bord des routes quand il était plus jeune, pour encourager les coureurs. "J'étais déjà très encouragé sur le bord des routes, note-t-il, mais c'était souvent des 'allez Bardet', et là c'est devenu à 100% des 'allez Romain' !"
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.