Cet article date de plus de deux ans.

Tour de France 2022 : "Rouler pour garder le rythme", le programme chargé des équipes durant la journée de "transfert"

Les coureurs ont quitté le Danemark et sa ferveur depuis dimanche soir pour Lille, en France. Mais pas question de se reposer au bout de trois jours de compétition.

Article rédigé par Xavier Monferran
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le peloton du 109e Tour de France a quitté les routes danoises pour revenir en France, dès mardi 5 juillet 2022. (MARCO BERTORELLO / AFP)

C'est ce qu'on appelle le "transfert". Le Tour de France a quitté le Danemark, après trois étapes où la foule était particulièrement enthousiaste autour des cyclistes, et rentre donc à la maison ! Ou presque : ce lundi 4 juillet est un jour "off" pour les coureurs, avant de repartir dès mardi, depuis le Nord de la France, pour une étape entre Dunkerque et Calais.

>> Tour de France : suivez l'actualité en direct

Cette "journée de transfert" sur la route du Tour est particulière pour les équipes, qui ont, eux ont pris l’avion dès dimanche soir et sont déjà arrivés à Lille, en attendant les voitures et autres véhicules de la Grande Boucle. Pour les cyclistes, pourtant, il n’y aura pas vraiment de coupure : il s'agit d'une journée de repos, plutôt inhabituelle, après seulement trois étapes, qui n'en est pas tout à fait une.

"Rouler pour garder le rythme"

Mais, en réalité, les coureurs commencent à s’y faire : il n’y a pas que le Tour de France qui part de l’étranger. Au mois de mai dernier, déjà, le français Guillaume Martin a vécu cette situation sur le Tour d’Italie, alors parti de Budapest, en Hongrie : "On l'a fait déjà au Giro cette année, donc la transition devrait se faire assez bien. On va rouler pour garder le rythme. Pour l'instant, il ,n'y a pas encore énormément de fatigue, mais ça retarde un peu l'échéance", sourit-il.

Tout dépend des équipes et des stratégies : certains vont avaler le bitume du Nord pendant plusieurs heures ce lundi. C’est d'ailleurs le menu concocté par Stephen Barrett, l’un des entraîneurs de l’équipe AG2R-Citroën : "J'ai prévu quelque chose de différent pour les garçons, mais il faut au moins 2h-2h30 d'entraînement le jour de repos, juste assez pour garder les sensations. Parce que juste après viennent deux étapes vraiment difficiles avec les pavés", prévient-il.

Et avant les pavés prévus mercredi, les coureurs se mettent au point sur la météo : les "bordures", ces petits groupes séparés les uns des autres favorisés par le vent, pourraient faire des dégâts entre Dunkerque et Calais. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.