C'est ce qu'on appelle le "transfert". Le Tour de France a quitté le Danemark, après trois étapes où la foule était particulièrement enthousiaste autour des cyclistes, et rentre donc à la maison ! Ou presque : ce lundi 4 juillet est un jour "off" pour les coureurs, avant de repartir dès mardi, depuis le Nord de la France, pour une étape entre Dunkerque et Calais.>> Tour de France : suivez l'actualité en directCette "journée de transfert" sur la route du Tour est particulière pour les équipes, qui ont, eux ont pris l’avion dès dimanche soir et sont déjà arrivés à Lille, en attendant les voitures et autres véhicules de la Grande Boucle. Pour les cyclistes, pourtant, il n’y aura pas vraiment de coupure : il s'agit d'une journée de repos, plutôt inhabituelle, après seulement trois étapes, qui n'en est pas tout à fait une.➡️ After 3 stages in Denmark, riders will continue to write the #TDF2022's story in France ➡️ Après 3 étapes au Danemark, les coureurs se donnent rendez-vous en France pour continuer à écrire l'histoire de ce #TDF2022 pic.twitter.com/hFislnoSS8— Tour de France™ (@LeTour) July 4, 2022"Rouler pour garder le rythme"Mais, en réalité, les coureurs commencent à s’y faire : il n’y a pas que le Tour de France qui part de l’étranger. Au mois de mai dernier, déjà, le français Guillaume Martin a vécu cette situation sur le Tour d’Italie, alors parti de Budapest, en Hongrie : "On l'a fait déjà au Giro cette année, donc la transition devrait se faire assez bien. On va rouler pour garder le rythme. Pour l'instant, il ,n'y a pas encore énormément de fatigue, mais ça retarde un peu l'échéance", sourit-il.L'équipe de @radiofrance au départ de Billund pour suivre la route du @LeTour qui rentre en pic.twitter.com/RptR3CYZcZ— Хаvier Monferran (@xaviermonferran) July 3, 2022Tout dépend des équipes et des stratégies : certains vont avaler le bitume du Nord pendant plusieurs heures ce lundi. C’est d'ailleurs le menu concocté par Stephen Barrett, l’un des entraîneurs de l’équipe AG2R-Citroën : "J'ai prévu quelque chose de différent pour les garçons, mais il faut au moins 2h-2h30 d'entraînement le jour de repos, juste assez pour garder les sensations. Parce que juste après viennent deux étapes vraiment difficiles avec les pavés", prévient-il.Et avant les pavés prévus mercredi, les coureurs se mettent au point sur la météo : les "bordures", ces petits groupes séparés les uns des autres favorisés par le vent, pourraient faire des dégâts entre Dunkerque et Calais.