Ysern, excès, élections : Jean Gachassin sort de son silence
L'heure est à l'apaisement à la FFT. Enfin, c'est le souhait de son président Jean Gachassin après des mois de polémiques et de couacs en tout genre. Selon le patron du tennis français, les maux portent un nom : Gilbert Ysern. Mis à pied puis licencié, Ysern aurait "sérieusement dérapé à plusieurs reprises. Jusqu'à atteindre un point de non-retour, malgré un premier recadrage sévère début décembre." Gachassin lui reproche notamment d'avoir pris des décisions sans lui en parler et d'avoir fait passer "les dirigeants et le président pour des moins que rien".
Ysern au centre des problèmes
Le plus grave, ce sont les accusations de complot envers son ancien bras droit. "Quand vous avez un directeur général qui passe son temps à faire de la politique, entraînant avec lui ses plus proches collaborateurs, plutôt qu'à gérer les dossiers que nous lui avons délégués, on aboutit à des difficultés, des tensions et des règlements de compte bien dommageables pour le tennis français", explique Gachassin. A un an des élections d'un nouveau président, Gachassin espère apporter un peu de sérénité dans sa fédération alors que deux candidats (non déclarés officiellement) sont en concurrence, le secrétaire général Bernard Guidicelli et un des vice-présidents Jean-Pierre Dartevelle.
Gachassin répond au Canard enchaîné
Quant aux excès révélés par le Canard enchaîné, notamment la revente de billets pour Roland-Garros, sa consommation d'alcool "jusqu'à l'ivresse" et ses notes de frais faramineuses, l'ancien rugbyman estime n'avoir "rien à se reprocher" et assure que "tout est transparent" le concernant. "Je ne suis pas derrière chaque personne qui commande un billet. Je n'ai jamais encaissé quoi que ce soit et j'ai peut-être été abusé par certaines personnes qui les utilisaient à de fins commerciales", avance-t-il comme explication sur les accusations d'enrichissement. Une opération déminage à 10 jours du match de Coupe Davis entre la France et le Canada en Guadeloupe.
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