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Euro 2015 - France-Bulgarie: Confiance maximale pour les Bleus

Opposée à la Bulgarie pour atteindre la troisième finale européenne de son histoire, l'équipe de France de volley avance avec une confiance démesurée en son portentiel. Face au chaud public bulgare, les joueurs de Laurent Tillie ont une seule mission: jouer leur jeu.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Earvin Ngapeth et ses coéquipiers de l'équipe de France (LORIS ROSELLI / NURPHOTO)

"Si on joue notre jeu, on gagnera!" Le  pointu Antonin Rouzier est persuadé que les volleyeurs français, pleins  d'assurance après leurs victoires sur l'Italie et la Serbie, sont armés pour  battre la Bulgarie devant son public, samedi à Sofia, en demi-finale de l'Euro. Et comment pourrait-il en être autrement pour une équipe qui a remporté la Ligue mondiale cet été avant de dominer l’Euro – les Bleus sont invaincus – en Italie et en Bulgarie ?  "On a des joueurs comme Toniutti, comme Ngapeth, comme Le Roux, comme  moi-même, qui peuvent à tout moment faire la différence. On aurait tort de ne  pas avoir confiance en nous avec le volley  qu'on joue", dit l'attaquant,  phénoménal mercredi en quarts contre la Serbie." Ils ne font pas partie des tops teams en Europe", estime l'attaquant réceptionneur Earvin Ngapeth. L’équipe bulgare, qui évoluera à domicile (à Sofia) pour cette demi-finale, était pourtant quatrième de l’Euro en 2013 et quatrième des Jeux Olympiques en 2012. La route de Londres, les Bulgares se l'étaient ouverte en écartant la France. "On avait pris un gros coup", se souvient Rouzier, l'un des six joueurs  qui étaient présents à Sofia, avec aussi Ngapeth et le passeur Benjamin  Toniutti. Le vent a depuis tourné : la Team Yavbou est devenue une nation majeure du volley mondial que la Bulgarie rentre, un peu, dans le rang.

Une Bulgarie diminuée

La Bulgarie a perdu ses deux meilleurs joueurs: le pointu Tsvetan Sokolov, blessé, et Matej Kaziyski, un des plus forts réceptionneurs attaquants du monde, qui n'a plus porté le maillot national depuis plusieurs années à cause d'une brouille avec sa fédération. En leur absence, l'arme principale  reste l'inusable Vladimir Nikolov, 38 ans, l'ex-joueur de Tours désormais à  Lyon. "Ce n'est plus le Nikolov d'avant, il est un peu moins explosif, mais ça reste un joueur efficace et dangereux. Dans les moments importants il sera là",  prévoit Rouzier. L’équipe de Camillo Placi évoluera à domicile, devant une foule en délire. "Les gens adorent le volley  ici et sont tous derrière l'équipe  nationale, explique-t-il. En 2012 (ndlr: au tournoi de  qualification olympique perdu par les Français), quand j'étais entré, je  n'entendais pas le gars qui était à un mètre de moi".

Pas peur du public

Depuis quelques années, l’équipe de France s’est fait une spécialité de terrasser son adversaire devant son public. C’était le cas de la Pologne lors du deuxième tour du Mondial 2014, c’était aussi le cas du Brésil lors de la Ligue mondial remportée par les Bleus et c’était enfin encore le cas de l’Italie lors du premier tour de l’Euro 2015. Les Français avaient d’ailleurs fait forts en remontant un handicap de deux sets pour l’emporter. La Bulgarie est prévenue. "Dans ma tête, je pense qu'on est favori, mais il ne  faut pas trop se le dire. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer", estime Rouzier. Ce qu’il peut se passer, c’est une troisième finale en championnat d’Europe pour l’équipe de France de volley.

Vidéo : Les Bleus respirent un peu avant la Bulgarie 

VIDEO. Les volleyeurs bleus sereins avant Bulgarie - France

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