Voile : la mythique Transat anglaise de retour aprĂšs huit ans d'absence

Créée en 1960, la nouvelle édition de la "Transat" durera moins de 12 jours. Départ dimanche de Lorient, direction New York.
Article rédigé par JérÎme Val
Radio France
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Temps de lecture : 1 min
LoĂŻck Peyron, triple vainqueur de la Transat anglaise. (FRANCOIS DESTOC / MAXPPP)

Elle est considérée comme la mÚre de toutes les courses à la voile, mais depuis 2016, elle avait disparu du paysage. Voici donc sa renaissance sous un autre nom : The Transat, avec un départ prévu dimanche 28 avril de Lorient, direction New-York pour 33 monocoques IMOCA (ceux qui font le Vendée Globe) et 13 monocoques plus petits de la Class40, avec une particularité par rapport à d'autres transatlantiques : il faut affronter l'océan par le nord. 

À la fin des annĂ©es 50, une poignĂ©e de marins intrĂ©pides cherchaient un dĂ©fi Ă  la hauteur de leurs envies les plus folles et ont donnĂ© naissance Ă  la premiĂšre course en solitaire, jugĂ©e insensĂ©e par beaucoup. La premiĂšre Ă©dition en 1960 n’avait d’ailleurs rĂ©uni que cinq bateaux. Mais en quelques annĂ©es, elle a attirĂ© les plus grands et a vu s'imposer des lĂ©gendes : Alain Colas, LoĂŻck Peyron Ă  trois reprises et Éric Tabarly, qui l'a gagnĂ© deux fois, en 1964 et en 1976, ce qui lui a valu de descendre les Champs-ElysĂ©es aprĂšs avoir affrontĂ© des conditions en mer dantesques. 

Une course "unique"

LĂ  oĂč les autres transats crĂ©Ă©es plus tard, comme la Route du Rhum, filent vers le soleil aux Antilles, les concurrents de la Transat anglaise filent dans l'Atlantique nord. Un parcours usant, comme le racontait François Gabart, le dernier vainqueur, en 2016. "C'est unique, parce que traverser l'Atlantique, ce n'est pas rien, c'est un exercice en soi qui n'est pas anodin et que je ne ferai pas 50 000 fois dans ma vie non plus."

LĂ  oĂč en 1960, les pionniers mettaient 40 jours Ă  rejoindre l'AmĂ©rique, les marins de 2024 mettront sans doute moins de 12 jours en monocoque. 

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