Vendée Globe : "Pour une belle victoire, il faut un beau second"

"On m'a dit que pour remporter une belle victoire, il faut un beau second et Alex Thomson a été un concurrent très fort. Il m'a mené la vie dure pendant 74 jours. Il s'est accroché jusqu'au bout et m'a mis la pression", confie Armel Le Cléac'h, vainqueur de cette 8e édition du Vendée Globe. "Je suis très heureux d'avoir gagné devant lui parce qu'il était très très fort et j'étais très heureux de l'accueillir ce matin sur les pontons aux Sables-d'Olonne (Vendée). Ça été un grand moment d'émotion de retrouver ma femme et mes enfants mais, malheureusement, nous n'avons pas eu beaucoup de temps tous les quatre depuis l'arrivée. J'ai répondu à beaucoup de sollicitations hier soir et ce matin. La journée va être très chargée", a complété le skipper breton.

"Motivé comme jamais"

Comment le navigateur a-t-il tenu le coup durant ce tour du monde ? "J'étais motivé comme jamais sur ce Vendée Globe, depuis le départ", confie-t-il. "J'avais annoncé avant de partir que je voulais vraiment gagner, c'était vraiment l'objectif. Il y avait eu deux tentatives avec les deux Vendée Globe précédents (...). Je savais que cette année j'avais une belle carte à jouer avec un super bateau et une équipe qui m'a aidé à préparer ce Vendée Globe parfaitement", a tenu à préciser Armel Le Cléac'h au micro de France 3.