Vendée Globe : le défi du sommeil pour les marins
Sur le Vendée Globe, les marins dorment peu. Le défi pour eux est de trouver
des plages de sommeil pour récupérer des efforts.
Les performances des bateaux sont souvent scrutées sur le Vendée Globe, un
peu moins celles des marins. Pourtant, c'est bien ce qui pourrait faire la
différence, notamment la gestion du sommeil. "C'est bruyant, c'est humide,
les premiers jours l'adaptation est assez difficile", reconnaît Sébastien
Josse. "Cette course, ça va être une guerre de lucidité, celui qui va être
capable d'aller au plus loin de lui-même. L'important, quand je vais me
coucher, c'est de dormir rapidement, le plus profondément possible",
explique Jean-Pierre Dick.
4 à 5h de sommeil par jour
Paul Meilhat, lui, n'a pas voulu installer un lit à bord de son bateau pour
éviter d'ajouter du poids. Le marin dort donc dans un sac qu'il peut
déplacer n'importe où dans la cabine. Sur ce tour du monde en solitaire et
sans escale, les navigateurs dorment en moyenne quatre à cinq heures par
jour, par tranche d'un quart d'heure à vingt minutes.
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