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Le point Vendée Globe : Au large des Kerguelen, Le Cléac'h et Thomson creusent l'écart

Armel Le Cléac'h et Alex Thomson ont continué de se livrer une lutte intense en tête du Vendée Globe, au large des îles Kerguelen mercredi, repoussant toujours plus loin le reste de la flotte. Au pointage de 18h00 heure mercredi, le Français et le Britannique n'étaient plus séparés que par treize milles, Le Cléac'h (Banque Populaire VIII) maintenant sa courte avance sur Thomson (Hugo Boss). En revanche, leur plus proche poursuivant, Sébastien Josse (Edmond de Rothschild), comptait près de 700 milles de retard sur la tête de course, contre à peine plus de 500 milles 24 heures plus tôt.
Article rédigé par franceinfo
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Armel Le Cleach et Banque Populaire gardent le rythme

Toujours dans l'Atlantique, le Tropique du Capricorne juste franchi, l'Espagnol Didac Costa refermait lui la flotte de 25 skippers, à plus de 8600 kilomètres (près de 4700 milles) du tandem de tête. Il faut dire que Le Cléac'h et Thomson ont filé à plus de 20 noeuds de moyenne au cours des dernières 24 heures. L'archipel français des Kerguelen désormais dans le rétroviseur, ils filent vers l'Australie et le cap Leeuwin, prochaine grande marque de leur tour du monde en solitaire et sans escale qu'ils pourraient déborder dès ce week-end.

"Je ne sais pas si je peux tenir ce rythme toute l'épreuve. On a eu une météo exceptionnelle, on a des bateaux équipés de foils, ça aide à faire des bonnes moyennes", explique Le Cléac'h. Après 24 jours de course, ils sont neuf à avoir fait leur entrée dans l'Océan Indien, Jean-Pierre Dick, Thomas Ruyant et Jean Le Cam pour les derniers en date, et devraient être bientôt rejoints par Kito de Pavant. Derrière ce top 10, les conditions s'annoncent musclées -35 à 40 noeuds de vent- et éprouvantes pour le peloton, qui s'apprête à faire face à des dépressions en série.

Le froid glacial, Le Cléac'h et Thomson le subissent déjà de plein fouet. "Il fait trois ou quatre degrés dans l'eau et pas beaucoup plus dehors", rapporte le Breton, deuxième de la précédente édition du Vendée Globe, quelques heures seulement derrière François Gabart. Dans ces conditions, une "visite" à l'improviste est la bienvenue. "Vers trois heures du matin, on a eu la visite de la Marine nationale, avec un beau bateau et l'hélico qui est venu nous survoler quelques minutes, raconte Le Cléach. J'ai pu discuter avec le pilote et le commandant du bateau. Ça faisait du bien d'avoir de la présence humaine au milieu de l'Océan Indien."

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