Voir sur Twitter Pour sa 6e participation, Coville triomphe, alors qu'il n'avait plus gagné de grande course depuis 19 ans et son succès en monocoque lors de la TJV en 1999. Il avait alors mis 19 j 17 h du Havre à Carthagène (Colombie). A bord de son maxi-trimaran Sodebo Ultim' (catégorie Ultime soit 32 m de long et 23 m de large), avec lequel il a explosé le record du tour du monde, il a coupé la ligne à 7h42 heure locale (11h42 heure française) sous la moiteur brésilienne et tout en douceur. Il a affiché une avance de 23 milles (42,6 km) sur son unique rival, un bateau de toute dernière génération skippé par Sébastien Josse et Thomas Rouxel (Maxi Edmond de Rothschild).Coville (49 ans) et Nélias (55 ans) ont établi un nouveau temps de référence sur la course en duo, partie du Havre le 5 novembre. Sur ce même parcours (Le Havre - Salvador), il faut remonter à 2007 et la victoire de Franck Cammas/Stève Ravussin sur Groupama (Multicoque 60) pour trouver un temps canon, soit 10 jours. Cette 13e édition a été prise en mains dès le départ par Josse/Rouxel, qui ont filé à de très belles vitesses grâce à leur bateau +volant+ jusqu'à la nuit du 8 au 9 novembre. Coville/Nélias ont alors pris la tête pour ne plus jamais la laisser filer. Voir sur Twitter Ingénieur de formation, Coville a à son compteur 8 tours du monde dont 4 en solitaire, 21 records dont 17 en solitaire. Il a remporté la Route du Rhum en monocoque en 1998 (course en solitaire). En équipage, il faisait partie du succès de Groupama sur la Volvo Ocean Race 2011-2012. Il a également participé aux records du tour du monde en équipage (Trophée Jules Verne) de 1997 et 2010. Le 25 décembre, il a battu le record du tour du monde en solo (49 j 3 heures) avant d'enchaîner avec celui de la traversée de l'Atlantique le 15 juillet (4 j 11 h).RéactionThomas Coville (1er de la course avec Jean-Luc Nélias sur Sodebo Ultim'): "C'est une vraie joie, profonde et intense. C'est une belle histoire, qui se construit depuis 2 ans. C'est la spirale où quand tu commences à être en confiance, tu oses, tu tentes, tu te dis pourquoi pas, tu te mets moins de barrières. J'avais gagné la Jacques-Vabre en monocoque mais jamais en multi et c'est important pour nous de ne pas battre que des records mais de gagner aussi des compétitions, gagner contre d'autres gens et pas n'importe qui. En plus quand tu gagnes à deux, t'as une espèce de pudeur mutuelle qui fait que l'expression de la victoire est forcément pas la même, mais elle est pour autant hyper forte et pour le coup, supplémentaire".