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Cinq raisons de suivre la Jacques Vabre

Après deux départs avortés, les 44 équipages de la Transat Jacques Vabre viennent enfin de prendre la mer ce jeudi à 13h00. Partis du Havre, les skippers devront couvrir les 5400 milles qui les séparent d’Itajai, au Brésil. L’occasion de s’intéresser à la 11e édition de cette transatlantique en double.
Article rédigé par franceinfo
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Un plateau relevé

Treize des vingt participants au dernier Vendée Globe prendront le départ dans la catégorie IMOCA. Seuls manquent à l’appel Le Cleac’h, Thomson, Golding, Wavre, Sanso, Davies et Dick, victime d’un chavirage et forfait. Malgré la défection du Niçois, triple vainqueur de l’épreuve, la feuille de départ a fière allure. La concurrence s’annonce particulièrement rude entre les duos Gabart-Desjoyeaux, Riou-Le Cam, De Broc-Boissières ou encore Guillemot-Bidégorry en 60 pieds. « On est content si ça bataille jusqu’au bout et que c’est serré, dur. C’est ce qu’on aime, reconnaissait Gabart. Il y a moins de bateaux que sur d’autres courses mais un plateau de qualité. » En 50 pieds, les associations Le Blévec (tenant du tire) - de Pavant, Le Roux-Eliès et Féquet-Escoffier devraient se disputer la victoire. Chez les 40 pieds, l’attelage Seguin-Richomme semble le plus solide même si les d’Ali, Bestaven, Erussard et autre Pella tenteront de leur mener la vie dure. En MOD70 seuls les couples Josse-Caudrelier et Gavignet-Foxall restent en lice suite au retrait de Dick

Un parcours piégeux

5400 milles soit 8690 kilomètres. Voilà la distance que devront couvrir les concurrents pour rallier le port d’Itajai, au sud du Brésil. Ce parcours, le plus long de l’histoire de la Transat, mènera les concurrents dans des eaux qu’ils connaissent peu, au large du Brésil. « Les 800 derniers milles, c’est là que tout peut se jouer », lance Michel Desjoyeaux. D’autant plus vrai que cette année, aucune marque de passage ne sera imposée aux équipages. Tous les caps sont donc envisageables afin que l’anticyclone des Açores, le Pot au Noir ou l’anticyclone de Sainte-Hélène ne deviennent pas de véritables enfers. « Le juge de paix, ce sera la ligne d’arrivée », tranche Desjoyeaux.

Une course de prestige

Parlier, Jourdain, Peyron, Cammas, Desjoyeaux, Dick, Bourgnon, Tabarly, Coville, Bidégorry, Escoffier ou Guillemot, autant de grands noms de la voile présents au palmarès de la Transat Jacques Vabre. « Le double ce n’est pas un exercice facile. On a l’impression que c’est cool parce qu’il y a toujours quelqu’un sur le pont et on est deux à manœuvrer, explique Michel Desjoyeaux. Mais il n’empêche que ça augmente le niveau d’exigence et d’engagement au niveau de l’équipage. Ce n’est pas un exercice facile » Depuis sa 1ère édition en 1993, tous les plus grands marins ont pris part à la course, disputée en double dès 1995. Avec la Barcelona World Race (tour du monde), elle est la seule épreuve renommée de courses au large en duo.

Tous les goûts sont dans la Jacques Vabre

Multicoques ou monocoques, la Transat accueille tous types de bateaux. Au départ, les 40 et 50 pieds devaient quitter Le Havre un peu plus tôt pour arriver dans les mêmes temps que leurs grands frères de 60 ou 70 pieds. Finalement, la flotte au complet prendra la mer ensemble. Entre les Class40 ou les IMOCA60 (monocoques) et les MULTI50 ou MOD70 (multicoques), chacun peut faire sonchoix. Et suivre qui bon lui semble.

Des skippers pleins d'humour

Pour ceux qui n’aiment pas la voile, suivre la Jacques Vabre peut-être un remède anti-morosité. En mer, les skippers sont généralement drôles et aussi un peu allumés (mention spéciale à Jean Le Cam et ses peluches). Il n’y a qu’à voir leurs vœux vidéo lors du dernier Vendée Globe pour s’en convaincre. En duo, ils devraient déborder d’imagination.

Vidéo: le départ de la course

Le départ de la Transat

Vidéo : le départ s'est fait attendre

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