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Voile : Thomas Coville aura son bateau "volant" pour le tour du monde 2019

Le détenteur du record du tour du monde en solitaire a annoncé mardi la construction d’un nouveau trimaran géant, avec lequel il se lancera dans la course des Ultimes à Brest, en 2019.

Article rédigé par Jean-Pierre Blimo, franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Thomas Coville, ici le 25 décembre 2016, lors de son record historique du tour du monde en solitaire, annonce la construction d'un nouveau bateau pour la course autour du monde 2019. (DAMIEN MEYER / AFP)

Thomas Coville, le détenteur du record du tour du monde en solitaire depuis le 25 décembre 2016, a annoncé, mardi 31 janvier, la construction d’un nouveau trimaran géant, avec lequel il se lancera dans la course des Ultimes en 2019, un tour du monde en multicoques, en solitaire, sans escale et sans assistance.   

Un défi supplémentaire avec une nouvelle machine

Thomas Coville voit grand et loin. À peine reposé de sa performance historique du 25 décembre 2016, le record du tour du monde en solitaire établi en 49 jours, il s'est fixé un nouvel objectif : le tour du monde en solitaire, sans assistance et sans escale qui partira de Brest en 2019. "Je n’avais plus envie de courir si je ne pouvais plus être compétitif et, pour être compétitif en 2019, il fallait un nouveau bateau", déclare le navigateur breton. C’est fait. Le marin a annoncé mardi la construction d’un nouveau trimaran géant, le Sodebo 5. L’accord est scellé avec son sponsor : "On a pris cette décision, moi d’y retourner et Sodebo de construire un nouveau bateau."

Un trimaran avant-gardiste et volant

A quoi ressemblera la nouvelle machine à remonter le temps marin ? Coville explique que, pour l'instant, le trimaran est couché sur papier. "On est sur des dessins et des silhouettes assez avant-gardistes", confie le navigateur. Le trimaran sera bien un bateau de dernière génération, un trimaran "volant", en tout cas par intermittence : "On ne volera pas tout le temps. Mais à certains moments du parcours, oui, on sera en vol."  Thomas Coville estime qu'avec ce nouveau bateau, "on ne sera pas très loin des temps d’équipages de référence, c’est-à-dire 44 ou 45 jours".

"Pour être compétitif en 2019, il fallait un nouveau bateau" : Thomas Coville sur franceinfo

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