Cet article date de plus de six ans.

Route du Rhum : à la rencontre de ces skippers au service d'une association humanitaire

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Route du Rhum : à la rencontre de ces skippers au service d'une association humanitaire
Route du Rhum : à la rencontre de ces skippers au service d'une association humanitaire Route du Rhum : à la rencontre de ces skippers au service d'une association humanitaire (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions
France 3

Alors que la course de la Route du Rhum sera lancée dimanche 4 novembre à 14 heures, France 3 s'est intéressée à ces skippers qui choisissent de mettre en avant une association humanitaire plutôt qu'un sponsor.

Pour réaliser leur exploit, les skippers de la Route du Rhum font appel aux sponsors, mais ils sont de plus en plus nombreux à mettre leur notoriété au service d'une association humanitaire. Derrière l'exploit sportif, il y a aussi l'engagement du marin. C'est notamment le cas du skipper Thibaut Vauchel-Camus qui a choisi, pour la Route du Rhum, de médiatiser une association humanitaire plutôt qu'un sponsor.

100 000 euros sur trois ans

"Nous, on est sur l'esprit du mécénat. Donc on parle davantage de partenaires que de sponsors parce qu'un sponsor, quand il va vouloir investir sur un projet tel que le nôtre, va vouloir récupérer de la visibilité", explique le skipper. Et de poursuivre : "Nous, ce qu'on propose, c'est plutôt d'associer des valeurs : celle de l'entreprise à celle que l'on défend de solidarité, au profit d'une cause". Les partenaires du marin, autrement dit ses sponsors, ont préféré rester plutôt discrets sur les voiles. Ils financent pourtant les 700 000 euros annuels de fonctionnement du bateau. Ils feront un don à la Fondation pour l'aide à la recherche sur la sclérose en plaques (ARSEP) de 100 000 euros sur trois ans, soit l'équivalent du salaire de deux chercheurs. Les couleurs de la Fondation sont, elles, affichées gratuitement sur le bateau.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.