Violences sexuelles dans le sport : 54 sportifs de haut niveau brisent le silence
Après les révélations de viols de Sarah Abitbol, plusieurs sportifs appellent mercredi 5 février à briser le silence dans le milieu du sport. Ils demandent à créer une cellule d'écoute des victimes. Le sujet est encore tabou, même si certains clubs ont déjà mis en place des mesures pour protéger les jeunes.
Judoka, joueuses de foot, de tennis, skieuses, athlètes, ils sont 54 mercredi 5 février à briser le silence. Dans une tribune, ces sportifs de haut niveau réclament des mesures d'urgence pour que d'autres affaires ne salissent pas le monde du sport. Parmi les auteurs de cette tribune, on retrouve la patineuse Nathalie Péchalat. "Ça concerne toutes les fédérations sportives, ça n'a pas d'âge, pas de sexe, il y a des victimes partout. Il faut recueillir leurs témoignages", affirme-t-elle.
Des contacts physiques inévitables, mais cadrés
Face à la multiplication des scandales, certains clubs ont déjà pris des mesures de prévention, comme à Meaux (Seine-et-Marne). L'une des jeunes sportives d'un centre de la ville sait déjà ce qu'elle doit accepter ou non. Les dirigeants ont été clairs. Les contacts physiques avec les adultes sont inévitables. L'entraîneur la guide pour acquérir le bon geste, mais les limites sont bien identifiées.
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