Vidéo La slackline, une version moderne du funambulisme

Dans les gorges d'Anzême, à 40 mètres au-dessus de la rivière La Creuse, un petit groupe de passionnés tend une sangle entre deux rochers. Deux heures plus tard, l'installation est prête pour une séance de slackline. La slackline, qui signifie littéralement "ligne molle", revient à marcher sur une sangle souple de 2,5 à 5 centimètres de large dans un environnement entièrement sécurisé, ce qui n'empêche pas une certaine appréhension. Une équipe de France 3 s'est rendue sur place.

"Il faut arriver à se calmer"

"Souvent la difficulté, c'est que même si l'on a très très envie de faire cet exercice, tout le cerveau, tout le corps nous dit le contraire donc on palpite, on tremble. Il faut arriver à se calmer", explique Bertrand Favier, président de l'association "Trees". Depuis le mois de septembre à Limoges, Fanny Locquet s'entraîne à marcher sur une sangle.

Ce mercredi 12 novembre, c'est sa première sortie. "Je tremble un petit peu, je ne sais pas trop ce que cela va donner comme sensation", témoigne la jeune femme au micro de France 3. Faute de montagnes en Limousin, la slackline se pratique souvent avec une sangle tendue entre deux arbres, une activité qui compte déjà plusieurs dizaines d'adeptes dans la région.