Tsonga-Djokovic, destins croisés
Le défi ultime. Un cap à franchir. Face à Djokovic, Jo-Wilfried Tsonga a l’occasion de panser les plaies laissées par leurs précédentes confrontations. S’il n’a pas à rougir de l’historique de leurs face à face (11-5 en faveur du Serbe), Jo s’est presque toujours incliné lorsque cela comptait vraiment : en finale de l’Open d’Australie en 2008, en demi-finale de Wimbledon en 2011, et il y a deux ans en quart de finale de Roland-Garros malgré quatre balles de match en sa faveur. « Il a un peu gâché ma carrière », plaisante à moitié le Français.
« Avec Novak, c’est assez particulier »
Face à un numéro 2 mondial motivé comme jamais à l’idée d’accrocher le seul titre du Grand Chelem qui manque encore à son palmarès, la tâche ne sera pas simple. Mais dans son jardin de Roland-Garros, Tsonga veut tout donner pour rééquilibrer un peu la balance. « Ce n'est pas de la rancœur, je ne lui en veux pas, précise le Français. Il donne le meilleur de lui-même dans les matches, il n'y a rien de plus normal mais, pour moi, avec chaque joueur il y a une dualité, il y a quelque chose. Avec Novak, c'est assez particulier, parce qu’il est vrai qu'on s’est plus souvent joués dans des grands moments, cela a toujours été des matches avec d'assez grands scénarios.»
A Roland-Garros en 2012, Tsonga était passé tout près de l’exploit. Mais encore une fois, c’est Djokovic qui, après avoir sauvé quatre balles de match, avait fini par l’emporter, comme lors de leurs deux seules confrontations sur terre battue. «Avec le recul, ce n'est pas spécialement un bon souvenir, confie Jo. C'était un grand match ; on a vécu des émotions, enfin moi j'ai vécu des émotions, des superbes émotions, mais qui se sont quand même mal finies. »
« Je joue de mieux en mieux »
Si la partie est loin d’être gagnée, son match très solide face à Janowicz au tour précédent doit lui donner des raisons d’y croire. «J’y ai toujours cru, toutes les autres fois aussi. Je n’y crois pas plus, pas moins que les autres fois. Il faut y aller en se persuadant que c’est réalisable (…) Mon niveau de jeu est encourageant, je joue de mieux en mieux. Il faut que je sois sûr de mes forces, avoir une bonne attitude. » Il faudra au moins ça.
Vidéo : les forces en présence
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