Cet article date de plus de neuf ans.

Transferts – Menez, Bielsa, Sanchez, Ntep: le Top 10 des bonnes pioches de 2014

Ils sont arrivés sur la pointe des pieds, à court de forme, ou avec des ambitions modestes. Personne – ou presque – n’aurait pu prévoir que leur apport serait aussi significatif. Voici notre classement des 10 meilleurs recrutements ou transferts de l’année 2014 !
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 7min
Ils ont été les bonnes surprises de 2014

A lire aussi - Balotelli, Brandao, Ben Arfa, Falcao: Les 10 plus gros flops de 2014
A
 lire aussi - Les 12 tweets insolites qui ont marqué 2014

Jérémy Menez – AC Milan, gratuit

En fin de contrat, Menez est arrivé à l’AC Milan pour la saison 2014-2015 gratuitement. Le coup parfait pour les Milanais qui depuis profitent des talents du milieu français. 16 matchs et 8 buts ! Une résurrection d’autant plus impressionnante que du côté du PSG, Menez ne faisait pas mieux que de cirer le banc. 16 matchs seulement disputés en 2013-2014, pour deux buts en Ligue 1. Mais à 27 ans, Menez a toujours de belles heures devant lui. De quoi le faire revenir en équipe de France ? Seul l’avenir nous le dira, mais en s’exilant en Serie A, le Français a fait le meilleur choix possible pour sa carrière.

Paul George Ntep - Rennes
Transféré à Rennes début janvier, Paul George Ntep ne s’est révélé aux yeux du grand public que lors du début de la saison 2014-2015. Mais cette année, ses statistiques ont explosées. Six buts (pas de penalties) avec le Stade rennais et quatre passes décisives ! C’est le monsieur "plus" du côté de la Bretagne. Ses performances permettent à Rennes de préserver sa série d’invincibilité entre la 9e et 15e journée. A 22 ans, le Franco-Camerounais semble prêt à prendre son envol. Tant mieux pour Rennes, qui aura bien besoin de ses talents pour la suite de la saison.

Cesc Fabregas – Chelsea, 37 millions d'euros
Peu désiré du côté du Barça, où la greffe n’avait jamais vraiment prise, Cesc Fabregas a été poussé vers la sortie à l’été 2014. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les Blues de Chelsea ont fait une vraie bonne pioche. 27 matchs, 4 buts et surtout 15 passes décisives. Il est le vrai chef d’orchestre des Londoniens, leaders de la Premier League et qualifiés pour les 8e de la Ligue des Champions. Un second souffle pour ce joueur pétri de talent qui n’attendait que le bon terrain pour s’exprimer pleinement.

Roger Federer - Stefan Edberg
Difficile de savoir à quel point le renouveau de Roger Federer en 2014 est dû à l’arrivée du Suédois dans son équipe. Au sommet ou presque de sa discipline depuis 2003, le Suisse n’a pas vu son jeu être révolutionné par l’ancien numéro 1 mondial des années 80. Mais un rapide retour en arrière permet de mieux mesurer la réussite de cette association. Fin 2013, Roger Federer a chuté à la 6e place mondiale. Miné par les blessures pendant l’année, on annonce la chute du Maestro. La vraie. La définitive. Pas comme ces déclins faussement prophétisés en  2008 ou en 2011. Seulement voilà, une fois encore Federer va faire son retour vers les sommets. Avec un jeu plus offensif, poussé vers l'avant et la volée (grâce à Edberg ?), il retrouve la flamboyance de son jeu. Ensemble, ils atteindront la finale de Wimbledon et termineront l’année 2014 à la deuxième place mondiale. Edberg-Federer, c’est du solide.

Alexis Sanchez – Arsenal, 37,8 millions
Comme Cesc Fabregas, Alexis Sanchez a été libéré du Barça contre un joli chèque. Et comme son ancien coéquipier, il fait les belles heures de sa nouvelle formation. Même si Arsenal est en difficulté en championnat, seulement 7e, le club londonien doit beaucoup à son avant-centre chilien. 25 matchs et 15 buts ! A 26 ans, Sanchez est au sommet de son art en ce moment et les Gunners ne doivent vraiment pas regretter l’investissement…

Imanol Harinordoquy - Stade toulousain
Homme fort du BO pendant 10 ans, Harinordoquy a été obligé de changer de crémerie lors de la relégation de Biarritz. A 34 ans, on voyait mal comment le troisième ligne allait pouvoir se relancer. Fin de carrière ? Pas du tout ! L’homme au 82 sélections avec le XV de France pose ses valises du côté de Toulouse. Avec Dusautoir, Nyanga et Picamoles, il est désormais l’un des hommes forts de Guy Novès. La vraie bonne pioche.

Daniel Ricciardo - Red Bull
Trois victoires, cinq podiums. Pour sa première saison avec Red Bull, Daniel Ricciardo a marqué beaucoup de ça. Mieux, il a ridiculisé son coéquipier Sebastian Vettel en inscrivant 71 points de plus que lui pendant l’exercice 2014. De quoi pousser l’Allemand vers la sortie du côté de Ferrari. Mais Ricciardo, c’est également un pilote qui fait l’unanimité pour son capital sympathie. La révélation de la saison. A confirmer en 2015. Il sera cette fois chef de file aux côtés de Daniil Kvyat.

Marcelo Bielsa - Olympique de Marseille
Grâce à son CV d’entraîneur richement garni, avec les sélections argentine et chilienne à son actif en plus de l’Athletic Bilbao, Marcelo Bielsa avait tout d’un bon choix lors de son recrutement par l’OM. Mais de là à penser que l'Argentin de 59 ans pousserait les Marseillais si vite vers les sommets ! Sous son commandement, les Phocéens ont été sacrés champions d’automne et résistent à l’ogre parisien. Mais Bielsa, c’est aussi un management, une patte inimitable et des conférences de presse souvent spectaculaires. Un coaching indiscutable, des décisions fortes à l’entraînement. En cinq mois, il a réalisé un quasi sans faute : 12 victoires, 2 nuls, 4 défaites. L’OM et la glacière de Bielsa, ça marche.

Camille Lopez - Clermont
Comme Harinordoquy, Camille Lopez a dû se trouver un autre point de chute avec la relégation de son équipe (USAP). En signant à l’ASM, le Basque fait le bon choix. En huit matchs, il a déjà marqué 94 points. Un niveau de jeu qui lui a permis de se stabiliser au sein du XV de France à son poste de demi d’ouverture. A 25 ans, Lopez est un joueur encore perfectible, ce qui donne un aperçu de son talent. Clermont s’en frotte les mains. Le malheur de Perpignan fait le bonheur des autres…

Rodrigue Beaubois - Le Mans
Quitter la NBA pour revenir en Pro A peut être une transition difficile à encaisser. Mais un an après avoir été remercié par Dallas, et effectué une pige en Belgique, Rodrigue Beaubois a retrouvé de l’allant. Exit les Mavericks, bonjour le MSB ! Et depuis son arrivée, le Guadeloupéen fait les belles heures du Mans. Le 3 janvier prochain, il disputera même le All Star Game, la rencontre opposant les meilleurs français aux meilleurs joueurs étrangers de Pro A. Une reconnaissance de plus pour un Beaubois retrouvé.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.