Transat Jacques Vabre : en attendant l'arrivée des monocoques

En tête depuis la sortie du Golfe de Gascogne, Vincent Riou, Yann Eliès et Armel Le Cléach poursuivent actuellement leur descente le long de la côte brésilienne. Yann Eliès et Charlie Dalin ont perdu un peu de terrain, 180 km sur les deux premiers.

Ils ont été dépassés il y a deux jours par Armel Le Cléach’ qui a enfin réussi à reprendre contact avec l’organisation de la course. Le skipper de Banque Populaire et son coéquipier Erwan Tabarly ont connu quelques ennuis techniques sur le dernier des bateaux neufs encore en course. Ils ne peuvent plus utiliser le moteur pour recharger les batteries.

"On a eu une fuite de gasoil qu’on a pas forcément vue tout de suite ", confie Armel Le Cléach’, "et malheureusement on ne peut plus utiliser le moteur, donc là, on fait tourner l’hydrogénérateur. Dans le pot-au-noir c’était un peu compliqué parce qu’on n'allait pas assez vite et on avait peur d’être un peu juste. On a pas mal pompé pour fabriquer notre eau, on a pompé pour basculer la quille, à l’ancienne sans électricité" .

Depuis la sortie du pot-au-noir, le monocoque de 18 mètres d’Armel Le Cléach’ avance suffisamment  vite pour permettre aux hydrogénérateurs avec leurs hélices plongées dans l’eau, de recharger les batteries. De quoi fournir suffisamment d’énergie pour une vie normale à bord. Les deux marins peuvent se concentrer sur la course.

Ils espèrent dépasser dans le sprint final Vincent Riou, vainqueur de la dernière édition,qui les devance  d’une cinquantaine de kilomètres.

Lalou Roucayrol en difficulté

A noter enfin que Lalou Roucayrol, le skipper d'Arkema, 2 ème du classement des multis 50 les trimarans de 15 mètres est victime d'une avarie. Délaminage de la coque centrale. Il réfléchit à la suite de la course et va se dérouter vers les côtes brésiliennes, à Salvador de Bahia, pour réparer. Pas d'abandon pour l'heure.