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Vidéo Le Tour de Thomas Voeckler : le contre-la-montre par équipe est "le premier grand rendez-vous de ce Tour"

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Thomas Voeckler revient sur l'épreuve du contre-la-montre par équipes qui se déroule lundi autour de Cholet (Maine-et-Loire). Le premier "grand rendez-vous du Tour", selon lui.

Les choses sérieuses commencent dans ce Tour de France 2018. Le contre-la-montre par équipe est de retour sur la Grand Boucle, après deux années d'absence, lundi 9 juillet. Thomas Voeckler, consultant cyclisme de franceinfo, ne minimise pas l'importance de cette épreuve : "C’est le premier grand rendez-vous du Tour, c’est le premier moment où les favoris vont déjà se départager. Il sera question de plusieurs dizaines de secondes."

Un exercice plus "technique"

À titre personnel, le jeune retraité avoue à demi-mots ne pas "apprécier" particulièrement l'exercice, "mais ça ne me rebutait pas non plus. J’étais moins nul qu’en épreuve individuelle, on va dire !" Pour Thomas Voeckler, "on peut très bien être mauvais en chrono individuel et être bon en chrono par équipes, parce que quand on passe des relais, on a le temps de récupérer, c’est un effort différent d’un chrono individuel." "En revanche, il y a une part de technique au moment de passer les relais. C’est un peu comme en athlétisme", explique-t-il.

Christopher Froome en patron ?

L’équipe Sky, l’équipe de l’un des principaux favoris du Tour de France, Christopher Froome, maitrise parfaitement cet exercice. L’occasion pour elle de frapper un grand coup, selon notre consultant : "Vouloir, oui, mais est-ce qu’elle sera en mesure de le faire ? Froome a perdu du temps [sur la journée de samedi 8 juillet]. Il a été hué. Son équipe a envie de montrer qu’ils sont là, que ce sont eux les patrons." 

Toutefois, Thomas Voeckler temporise : "Il y a aussi d’autres équipes qui peuvent rivaliser, je pense à la BMC, à la Mitchelton-Scott, ce sont des équipes spécialistes de ce type d’épreuves." Côté français, l’objectif pour l’AG2R, l’équipe de Romain Bardet, est de "perdre le moins de temps possible sur les plus grosses écuries au monde", estime Thomas Voeckler. "Ils ont eu un petit bémol avec la chute [dimanche 8 juillet] d’un des deux moteurs de l’épreuve de chrono par équipe", rappelle ce dernier.

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