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Tour de France 2019 : les deux dernières étapes dans les Alpes promettent du spectacle

Le parcours du Tour de France 2019 est présenté jeudi à Paris. Les organisateurs ont dévoilé à franceinfo le parcours des deux dernières étapes dans les Alpes. Des tracés difficiles et très prometteurs.

Article rédigé par Fabrice Rigobert, franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Le col de l'Iseran est au programme du Tour de France 2019. (FABRICE RIGOBERT / FRANCEINFO)

La présentation officielle du parcours du Tour de France 2019 est organisée jeudi 25 octobre au Palais des Congrès de Paris. On sait déjà que le tour s’élancera de la Grand Place de Bruxelles le 6 juillet, pour rendre hommage au quintuple vainqueur du Tour Eddy Merckx, avant de mettre le cap au sud. Un tour de France qui empruntera le plus haut col routier des Alpes avant le retour vers Paris.

2 770 mètres d'altitude

Thierry Gouvenou, le directeur de la course sur le Tour trace le parcours. Il a accepté de nous présenter les deux dernières étapes de montagne de la prochaine édition. Pour cela, il faut rouler une bonne heure et demie depuis Saint-Jean-de-Maurienne, pour rejoindre la plus haute ascension de la Grande Boucle. "On attaque le col de l'Iseran, en sortie de Bonneval-sur-Arc, après avoir fait une longue partie de l'étape en vallée qui nous a amenés à 1 800 mètres d'altitude", explique-t-il. "Les coureurs vont commencer à manquer d'oxygène, mais il va quand même falloir monter jusqu'à 2 770 mètres. C'est vraiment cette altitude qui est la difficulté."

12,9 kilomètres d’ascension, l’équivalent de la montée de l’Alpe d’Huez. En haut, pas de végétation et des sommets environnants déjà enneigés. Dans son histoire, le Tour a emprunté l’Iseran sept fois, la dernière, remontant à 2007. Il est aussi passé une fois de la vallée de la Maurienne vers la vallée de la Tarentaise. Un parcours vertigineux, avant la montée finale vers Tignes à 2 113 mètres, abordée par une portion de route inédite en dessous du barrage.

"Ça promet d'être difficile !"

Cette fin de tour, la tête dans les nuages, sera l'occasion de fêter le centenaire du maillot jaune, y compris le lendemain avec la 20e étape, entre Albertville et Val Thorens, la plus haute station de ski d’Europe. L’arrivée sera jugée au bout d’une montée de 32 kilomètres, à 2 365 mètres d’altitude, pour le plus grand bonheur du maire des Belleville, André Plaisance : "Déjà que le parcours est assez sélectif, mais lorsque les coureurs vont arriver au pied de la montée, pour le dernier kilomètre, ça promet d'être difficile !"

André Plaisance attendait depuis quatre ans la bonne nouvelle pour sa station visitée une seule fois par le tour en 1994. Val Thorens souhaite d'ailleurs développer son activité estivale autour du vélo. "On sait qu'il y a des destinations d'été comme l'Alpe d'Huez ou le Ventoux qui seront très compliquées à concurrencer", concède Bruno Gabet, le président de l’office de Tourisme. "Mais on a envie de s'inscrire sur la durée, de faire venir de plus en plus de cyclistes à Val Thorens, et de proposer un vélo différent."
 
Val Thorens sera la 3e arrivée la plus haute de l’histoire du tour après l’Izoard et le Granon, la veille du final des Champs-Elysées.

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