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Six étapes dans les Alpes, trois dans les Pyrénées : découvrez le parcours du Tour de France 2016

La dernière semaine s'annonce particulièrement relevée pour les coureurs.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le parcours du Tour de France 2016. (ASO / TOUR DE FRANCE)

Le patron de la Grande Boucle, Christian Prudhomme, a dévoilé, mardi 20 octobre, le parcours du 103e Tour de France, qui s'élancera le 2 juillet du Mont-Saint-Michel pour rallier Paris trois semaines plus tard. Comme d'habitude, les organisateurs ont dû trouver un subtil équilibre entre les étapes de montagne, celles de plaine et les contre-la-montre pour satisfaire grimpeurs, sprinteurs, baroudeurs et rouleurs. Voici ce qu'il faut retenir du parcours. 

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Du costaud en montagne

Le parcours fait la part belle aux Alpes, avec six étapes dans le massif, contre trois seulement dans les Pyrénées. La course devrait se jouer lors de la dernière semaine, ultra-relevée, avec cinq cols inédits, un contre-la-montre en altitude, entre Sallanches et Megève, et une arrivée à Morzine, l'avant-dernier jour de l'épreuve.

Des villes inédites (ou presque)

Des villes vont accueillir le grand barnum du Tour de France, qu'elles attendaient depuis longtemps. Comme Saumur, qui patiente depuis 1987, ou Le Lioran, station cantalouse dédaignée depuis 1975. Pour certaines, recevoir le Tour est le fruit d'un long travail de lobbying : la cité ardéchoise de Vallon-Pont-d'Arc milite pour accueillir le peloton depuis trois ans. Avec l'aide du conseil général et l'actualité autour de la réouverture de la grotte Chauvet, elle a été exaucée pour l'édition 2016. 

Le mont Ventoux au programme du 14 juillet

La fête nationale va-t-elle porter bonheur aux coureurs français ? Contrairement à une idée reçue, ils sont peu nombreux à avoir gagné l'étape en ce jour si particulier. Et, avec une arrivée en altitude, il faudra devancer les meilleurs (Christopher Froome, Nairo Quintana, Vincenzo Nibali...). On ne voit guère qu'un Thibaut Pinot ou un Romain Bardet pour réaliser l'exploit.

Rien pour le Nord et la Bretagne

Ces deux terres de cyclisme ont pris l'habitude de ne voir passer qu'épisodiquement le peloton. Thierry Gouvenou, le directeur technique du Tour, le reconnaissait dans L'Equipe : "Ce sont deux régions incontournables pour le Tour. On ne peut pas les oublier plus de deux ans de suite." Rendez-vous est pris pour 2017.

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