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Nadal domine Kukushkin et va en 8e

Rafael Nadal et Roger Federer se sont qualifiés pour les 8e de finale de Wimbledon. Mais si l'Espagnol a eu besoin de en quatre sets pour dominer le Kazakh Mikhail Kukushkin, 6-7 (4/7), 6-1, 6-1, 6-1, le Suisse a conclu en trois. Au prochain tour, le n.1 mondial affrontera le vainqueur de la rencontre entre l'Australien Nick Kyrgios et le Tchèque Jiri Vesely tandis que "Rodgeur" se frottera à Janowicz ou Robredo.
Article rédigé par franceinfo
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Rafael Nadal a une manie ces dernières semaines. Perdre le premier set de ses rencontres. Depuis la demi-finale de Roland-Garros gagnée face à Andy Murray, l'Espagnol a systématiquement perdu le premier set. Face à Djokovic en finale à Paris, contre Dustin Brown à Halle, puis contre Martin Klizan et Lukas Rosol à Wimbledon. Ce troisième tour disputé contre le Kazakh Mikhail Kukushkin n'a pas dérogé à la règle : Nadal a perdu la première manche au tie-break 7 points à 4 avant de s'envoler et de s'imposer en quatre manches face à un adversaire qu'il avait déjà dominé deux fois en autant de rencontres. "Mon adversaire a été fantastique dans le premier set. Il jouait tellement long que c'était difficile d'être agressif, a reconnu le N.1 mondial. J'ai fait quelques erreurs. Je n'ai pas bien servi, surtout dans le tie break du premier set, lui laissant l'opportunité de m'attaquer sur mon deuxième service." Pour la première fois depuis 2011, il atteint les 8e de finale sur le gazon londonien. 

Avant de se promener sur le gazon et de ne laisser que trois jeux à son adversaire lors des trois dernières manches, Nadal a du résoudre un problème. Un Mikhail Kukushkin bien décidé à jouer crânement sa chance et taper fort sur tout ce qui se présenterait. Pendant une heure, cela a fonctionné. S’il n’a jamais pu inquiéter Nadal sur sa mise en jeu, le 63e mondial n’a pas concédé une seule balle de break non plus. Plusieurs fois, il y a eu des égalités – notamment 4 lors du 7e jeu -, mais jamais Nadal n’a été en position de prendre la tête au score. Au jeu décisif, l’Espagnol a cédé face à la qualité des coups du Kazakh (7/4).

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Le break qui change tout

Dans un Central Court couvert à cause de la pluie, Rafael Nadal aurait pu voir des réminiscences de sa défaite contre Rosol il y a deux ans où sous le toit, il avait chuté sous les coups de butoir du Tchèque. Mais cette année, on sentait que ce break n’allait pas tarder à arriver tant il tournait autour. Et à force de le frôler, il a fini par l’obtenir. Sur sa deuxième balle de break de la rencontre à 2-1 suite à un revers long de ligne. Après cela, le Kazakh a coulé à pic n’empochant plus que trois jeux. Un à chaque set. Nadal a retrouvé ce qui fait la différence : un coup droit surpuissant, un revers fiable, un jeu de jambe au point et surtout une première balle très efficace.

"Je trouve que j'ai  bien joué sur herbe lors de cette première semaine. Les sensations au niveau du jeu sont bonnes et je me sens bien physiquement", a confié l'Espagnol à l'issue de la rencontre. La seule infime frayeur aura été les deux balles de débreak effacées à 2-0 dans le quatrième set. Une fois le break confirmé, Nadal a fini le travail. Proprement. Une statistique pourra lui donner un peu plus de confiance encore : lorsqu'il a atteint les 8e de finale à Wimbledon, Nadal a ensuite atteint la finale.

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