Djokovic: "Je ne vais pas m'arrêter là"
Q: Que ressentez-vous après cette première victoire à Wimbledon?
R: "J'aimerais vous dire tout mais c'est difficile de trouver les mots. Vendredi, j'ai accompli l'objectif d'une vie et aujourd'hui mon rêve est devenu réalité. J'ai vécu tout ça en seulement trois jours. C'est le plus beau jour de ma carrière, la plus belle émotion que j'ai jamais vécue sur un court de tennis. C'est pour vivre ça que je me suis entraîné si dur pendant toutes ces années. Alors quand ça arrive, c'est juste énorme."
Q: Comment allez-vous fêter votre victoire?
R: "A la serbe! Ca aussi c'est difficile à décrire (rires)."
Q: Comment avez-vous vécu la finale?
R: "J'ai essayé de savourer, de profiter du moment. La plupart des joueurs considèrent Wimbledon comme le tournoi le plus important et moi j'étais en mesure de le gagner. J'ai dû sortir le meilleur match sur gazon de ma carrière pour y arriver. On peut dire qu'il est venu au bon moment."
Q: Avoir battu Nadal lors de vos quatre précédentes finales vous a-t-il aidé?
R: "Probablement. J'avais ça dans un coin de ma tête et j'ai essayé de m'y référer pour prendre l'initiative, saisir mes chances et ne pas attendre la faute de mon adversaire. Au troisième set, je me suis un peu trop relâché et il en a profité pour revenir dans le match. Mais au quatrième set, j'ai de nouveau joué un grand tennis."
Q: Que vous inspire le fait de mettre fin à la domination de Federer et Nadal?
R: "On connaît tous ce qu'ils ont accompli, ils ont dominé ces cinq dernières années, gagné presque tous les tournois du Grand Chelem. Parfois ça a été frustrant mais ça a fait partie de mon apprentissage. Je devais progresser, m'améliorer en tant que joueur et personne pour trouver un moyen de faire face à la pression et aux attentes. J'ai toujours pensé que j'avais les qualités pour battre ces deux gars. Sans ça je n'y serais pas arrivé."
Q: Jusqu'où pouvez-vous aller désormais?
R: "Je vais revenir ici pour en gagner d'autres. Je suis né pour ça, pour être un champion et gagner des tournois du Grand Chelem. J'ai accompli deux trucs énormes en trois jours. Mais je ne vais pas m'arrêter là."
Q: N'avez-vous jamais été découragé ces dernières années?
R: "Ca a été dur après avoir gagné mon premier Grand Chelem (à l'Open d'Australie en 2008) lorsque j'ai dû affronter de nouveaux défis comme défendre un gros titre et gérer les attentes des gens. Ces trois dernières années, j'ai eu des hauts et des bas. J'ai connu des moments où je pensais ne pas y arriver car les deux premiers étaient si dominants."
Q: Votre victoire en Coupe Davis a été déterminante?
R: "Ca m'a permis de croire plus que jamais dans mes capacités. J'ai enchaîné sur l'Open d'Australie et puis cette série de 41 victoires de suite. En gagnant la Coupe Davis, j'ai perdu ma peur. C'était mon plus beau moment sur un terrain de tennis, là c'est Wimbledon. Wimbledon et la Coupe Davis."
Q: Pensez-vous à tous les sacrifices que vous avez endurés?
R: "Je viens d'en parler avec mon frère et ma famille. On s'est remémorés tout ce qu'on a traversé, les rêves que j'avais. C'était vraiment beau, ce succès me fait revivre tout ça, me fait revenir en enfance. Ce n'était pas le chemin le plus facile mais c'était sans doute nécessaire. Tout le monde sait ce qui s'est passé dans mon pays avec la guerre. C'était alors difficile d'imaginer devenir un joueur de tennis professionnel, dans un pays qui en plus n'avait aucune tradition dans ce sport. Mais en fin de compte ça nous a rendu plus forts, moi mais aussi Ana (Ivanovic), Jelena (Jankovic) ou Janko (Tipsarevic)."
À regarder
-
"C'est un honneur incroyable..." On a rencontré Maxence, pro du parkour et l'un des personnages mystères de la cérémonie d'ouverture de Paris 2024
-
La cantatrice Axelle Saint-Cirel entonne la Marseillaise pour clore la parade des athlètes
-
Les joueurs de l'équipe de rugby à 7 dansent leur choré au pied de l'Arc de Triomphe
-
Teddy Riner est ovationné par la foule lors de la Parade des Champions
-
La "Parade des champions" est officiellement lancée depuis les Champs-Élysées
-
Paris 2024 : revivez les 4 cérémonies en 4 minutes
-
Qui est GЯEG qui a performé à la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques ?
-
Paris 2024 : Revivez les plus beaux moments de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques
-
Jean-Michel Jarre enflamme le Stade de France
-
Jeux paralympiques : les exploits et des sourires en or pour les athlètes français
-
Il est temps de dire au revoir à la flamme
-
Huit danseurs de breaking valides et handicapés font le show
-
Les porte-drapeaux français pour la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques
-
"La Marseillaise" interprétée par le trompettiste André Feydy
-
Santa ouvre la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques
-
Paris 2024 : historique, l'équipe de France de cécifoot championne paralympique
-
Prothèses, fauteuils roulants : comment s'équipent les athlètes pendant les Jeux paralympiques ?
-
Ces Jeunes archers du Nord découvrent le para tir à l'arc et ses champions
-
Paris 2024 : "Durant ces Jeux, on a montré que l'on pouvait faire rimer les notions de handicap et de performance..." Le bilan tout sourire de Marie-Amélie Le Fur, patronne du comité paralympique
-
Paris 2024 : il réconforte les athlètes, sensibilise les officiels au handicap... Marc ne fait pas que conduire en tant que chauffeur volontaire sur les Jeux
-
À 23 ans, il va mixer pour la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques !
-
La para-escalade fera son entrée aux Jeux de 2028 : une innovation française permet aux personnes en fauteuil de grimper comme tout le monde
-
Paris 2024 : Aurélie Aubert, chouchou du public et nouvelle star du sport para
-
Qui est Frédéric Villeroux, légende du cécifoot ?
-
Immersion avec des collégiens invités aux Jeux paralympiques
-
Paris 2024 : l'équipe de France de cécifoot est en finale paralympique
-
Paris 2024 : nouveau doublé français en para cyclisme
-
Qui est Axel Bourlon, champion de para haltérophilie ?
-
Paris 2024 : qui est Gabriel Dos Santos Araujo, star de la para natation ?
-
Paris 2024 : des tablettes et des casques VR pour les personnes malvoyantes
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.