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Bartoli peut y croire

Finaliste en 2007 à Wimbledon, Marion Bartoli peut cette année profiter d'un tableau relativement dégagé pour aller chercher son premier titre en Grand Chelem. Bien plus à l'aise sur le gazon londonien que sur la terre parisienne, l'Auvergnate doit d'abord en découdre en quart de finale avec Sloane Stephens (N.17), star montante du tennis américain.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Maintenant que Serena Williams, Maria Sharapova et Victoria Azarenka sont reparties chez elles, la voie est libre pour les outsiders, Bartoli en tête. Mais la native du Puy-en-Velay, seule rescapée tricolore, sait aussi que la prudence reste de mise dans cette édition. "Croire que l'on a une chance de gagner parce que le Top 3 est éliminé, c'est le meilleur moyen de se faire sortir", a-t-elle souligné.

La N.1 française s'attend dès son prochain match à un rude défi face à Sloane Stephens, dotée "d'une frappe de balle impressionnante et qui est à l'aise dans tous les Grands Chelems". Les deux joueuses ne se sont croisées qu'une seule fois, et c'est Bartoli qui s'était alors imposée. Mais à y regarder de plus près, sa victoire acquise au deuxième tour du tournoi de New Haven l'an passé n'avait pas été si simple (6-1, 0-6, 6-3).

Qualifiée pour la sixième fois de sa carrière en quarts de finale d'un Grand Chelem, la joueuse de 28 ans a conscience d'avoir une opportunité à saisir. Epaulée par Thomas Drouet dans ses entraînements, la 15e joueuse mondiale rêve secrètement d'un titre dans un majeur. Si elle passe sans encombre l'obstacle de sa jeune adversaire (19 ans seulement), Bartoli devra encore garder son sang-froid face à la vainqueur de la rencontre opposant Flipkens à Kvitova. Et si l'on doit être optimiste, elle pourrait alors jouer une finale théorique face à Lisicki, tombeuse de Serena Williams. Mais le chemin est encore long...

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