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US Open 2021 : cinq choses à savoir sur Botic van de Zandschulp, la surprise des quarts de finale

Le Néerlandais de 25 ans, qui dispute son premier US Open, affole les courts depuis le début du tournoi new-yorkais.

Article rédigé par franceinfo: sport - Maÿlice Lavorel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5min
Botic Van de Zandschulp lors de son huitième de finale contre Diego Schwartzmann, le 5 septembre 2021. (JOHN G. MABANGLO / EPA)

Issu des qualifications, 117e mondial, il est l'invité surprise de cette fin de tournoi. Mardi 7 septembre, Botic Van de Zandschulp affronte Daniil Medvedev pour une place dans le dernier carré de l'US Open. Ce serait une première pour le Néerlandais de 25 ans, qui joue seulement son quatrième tournoi du Grand Chelem et n'avait jamais été plus loin qu'un 2e tour jusque-là. Voici cinq choses à savoir sur l'une des surprises du moment outre-Atlantique.

Il n’avait jamais joué sur le circuit principal avant 2021

Botic Van de Zandschulp est professionnel depuis 2013, mais il était toujours resté à la marge du circuit ATP. Le Néerlandais évoluait sur les Challengers et Futures. Il n'est entré dans le Top 150 mondial qu'en février dernier.

Car cette année, quelque chose a changé. À 25 ans, il s’était qualifié pour la première fois de sa carrière pour le tableau principal de l’Open d’Australie, où il était tombé contre le jeune Espagnol, Carlos Alcaraz au 1er tour, dont le nom est aussi en train de marquer les tribunes de Flushing Meadows. Van de Zandschulp s'est aussi sorti des qualifications à Roland-Garros, pour s'incliner contre Alejandro Davidovich-Fokina au 2e tour. Repêché comme "lucky loser" à Wimbledon, il avait cette fois buté, au 2e tour, sur la tête de série n°7 et futur finaliste Matteo Berrettini. Avant de finir son 4 sur 4 des Majeurs avec une qualification pour le tableau final de l'US Open, et disputer son premier quart de finale en carrière.

Surnommé le "come-back kid"

Ses exploits sur les courts américains lui ont déjà valu un surnom : celui de "come-back kid". En effet, jusqu’à son huitième de finale, le gamin de Wageningen a toujours perdu le premier set de ses oppositions. Au premier tour, il avait rattrapé un retard de deux manches (2-6, 3-6) avant de se débarrasser de Carlos Taberner. Quelques jours plus tard, il avait cédé le premier set à Casper Ruud (n°8) avant de se remettre à l’endroit. Au troisième tour, il lui avait encore fallu cette première manche pour régler la mire face à Facundo Bagnis, à qui il n’a ensuite laissé aucune chance. Un mental de fer.

La série s’est arrêtée en huitième de finale. Contre Diego Schwartzmann, Botic Van de Zandschulp n’a pas pris de temps à l’allumage. Un départ canon 6-3, 6-4, avant de devoir faire à nouveau preuve de toute sa force psychologique en milieu de partie, quand l’Argentin est revenu à deux manches partout, avant un cinquième set décisif à sens unique (6-1).

Le troisième joueur issu des qualifications à atteindre les quarts à Flushing

À New York, Botic Van de Zandschulp vit un rêve éveillé que seuls deux joueurs avaient expérimenté avant lui. Le plus récent, le Luxembourgeois Gilles Müller, avait accompli la prouesse de rallier les quarts après être sorti des qualifications en 2008. Il était tombé à ce stade du tournoi en trois sets contre Roger Federer, futur vainqueur.

Avant lui, Nicolas Escudé avait également connu ce bonheur, en 1999. Là aussi, le Français était resté aux portes du dernier carré, battu par André Agassi, qui irait également chercher le titre quelques jours plus tard. Un bon présage pour Daniil Medvedev ?

Il a découvert le tennis en famille

Botic Van de Zandschulp a grandi entouré par les petites balles jaunes. Sa mère, Ingrid, jouait à un niveau amateur aux Pays-Bas. Son grand frère, Melvin, a aussi pratiqué, jusqu'à ses 11 ans.

"Je devais suivre mon frère aux entraînements, j'ai passé beaucoup de temps avec ma mère et lui dans les clubs, c'est comme ça que tout a commencé", s'est-il souvenu auprès de l'ATP. Désormais, il a pris seul son destin en mains.

Numéro 1 en son pays

Au classement ATP, chez les Oranje, le numéro 1, depuis fin août, c’est lui. Du haut de sa 117e place (son meilleur classement en carrière), il domine le reste de ses compatriotes sur le circuit. Une position dans la hirérachie batave qu’il avait déjà occupée entre le 8 février et le 22 mars derniers, avant de devoir la céder à Tallon Griekspoor.

Une place qu’il va conforter à l’issue de la quinzaine new-yorkaise, puisque ses coups d’éclat devraient l’assurer de grimper aux alentours de la 60e marche au classement ATP. En attendant de voir encore plus haut en cas d'exploit contre Daniil Medvedev, et de rêver de se rapprocher du meilleur joueur néerlandais de l'histoire, Richard Krajicek, 4e mondial en 1999 et vainqueur de Wimbledon.

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