Tennis : Simona Halep suspendue quatre ans pour dopage

Pour la revoir sur un court de tennis, il faudra attendre le 6 octobre 2026. L'International Tennis Integrity Agency (ITIA) a annoncé, mardi 12 septembre, qu'un tribunal indépendant avait condamné Simona Halep à quatre ans de suspension pour deux violations des règles antidopage. La première est un test urinaire positif au roxadustat (un antianémique) lors de l'US Open 2022, qui avait lancé la mise à l'écart de la Roumaine. Le deuxième concerne des irrégularités relevées sur le passeport biologique de l'ex-numéro 1 mondiale sur l'année 2022, sur la base de 51 échantillons de sang.

La joueuse avait plaidé la contamination de compléments alimentaires. "Ils ne tuent pas seulement ma réputation, mais aussi ma carrière professionnelle", avait écrit la joueuse sur ses réseaux sociaux fin mai. "Le tribunal a déterminé que le volume de [compléments alimentaires] ingéré par la joueuse ne pouvait pas conduire à une telle concentration de roxadustat retrouvée dans l'échantillon positif", explique l'ITIA. Le même tribunal a appuyé "l'avis tranché" de trois experts indépendants de l'APMU (Athlete Passeport Management Unit) considérant Simona Halep "vraisemblablement dopée".

Halep va faire appel

La Roumaine a annoncé son intention de faire appel de cette suspension devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), mardi sur les réseaux sociaux. "J'ai l'intention de faire appel de cette décision devant le Tribunal arbitral du sport", écrit Halep. "Je continue à m'entraîner et à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour laver mon nom de ces fausses accusations et revenir sur le court", affirme celle qui est déjà suspendue provisoirement depuis près d'un an.