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Vidéo Les pires échecs de Patrick Mouratoglou

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Patrick Mouratoglou est un entraîneur de tennis français. Pendant près de 10 ans, il a coaché Serena Williams, recordwoman du Grand Chelem avec 23 titres individuels. Pour Brut, il revient sur ses échecs et ce que lui a apporté cette discipline.
VIDEO. Les pires échecs de Patrick Mouratoglou Patrick Mouratoglou est un entraîneur de tennis français. Pendant près de 10 ans, il a coaché Serena Williams, recordwoman du Grand Chelem avec 23 titres individuels. Pour Brut, il revient sur ses échecs et ce que lui a apporté cette discipline.
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Patrick Mouratoglou est un entraîneur de tennis français. Pendant près de 10 ans, il a entraîné Serena Williams, recordwoman du Grand Chelem avec 23 titres individuels. Pour Brut, il revient sur ses échecs et ce que lui a apporté cette discipline.

“Le tennis m’a complètement sauvé. En faite dans une époque où j’étais la personne la plus timide au monde et incapable de me connecter avec les gens, j’ai eu la chance d’avoir le court de tennis qui est un endroit où je me sentais fort.”

Chaque jour, quand j’allais sur le court, je me sentais exister

Patrick Mouratoglou explique avoir été marqué par sa jeunesse. “Ma jeunesse c’était cauchemardesque, c’est pas du tout une question de moyen financier, c'était juste que je n’avais aucune confiance en moi. J’étais seul tout le temps.”

“J’étais malade, j’étais tellement angoissé que j’arrivais pas a dormir la nuit, j’avais des crises d’angoisse. En fait, ma vie était un cauchemar de A à Z, j’avais envie de mourir et je ne voyais pas d’issue possible.”

Le tennis, c’est ce qui a permis à l’entraîneur de vaincre sa timidité et prendre davantage confiance en lui. “Le tennis m’a sauvé la vie. À chaque fois que j’étais sur le court, je me sentais exister”, confie-t-il.

"On me demande souvent de quoi je suis le plus fier. Et en fait, la chose dont je suis vraiment fier, c’est d’avoir transformé cet adolescent complètement incapable de vivre normalement. Cet adulte que j’ai réussi à devenir, c’est ça, le grand chemin.”

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