Serena Williams ne panique jamais
Quand Yulia Putintseva remportait le prestigieux tournoi minime des petits AS en 2009, Serena Williams venait tout juste de conquérir son 10e titre du Grand Chelem. La Kazakhe avait peut-être un poster de l’Américaine dans sa chambre. Sept ans plus tard, elle n’était pas loin d’accrocher la N.1 mondiale sur le mur de ses exploits. Pour sa première en quarts de finale à 21 ans, Putintseva a joué sans complexe. Elle a assisté presque médusée à un drôle de jeu de massacre, Williams s’appliquant pendant près de deux sets à une autodestruction de son match.
Serena Williams se saborde
36 fautes directes dont quelques unes assez énormes, Serena a longtemps montré son mauvais visage. Après la perte du premier set 7-5 et un break gâché dans le 2e set, l’Américaine s’est retrouvée proche de la sortie. La Kazakhe a même eu une balle de break à 4-4. Mais Serena ne serait pas Serena si elle ne se sortait pas des situations les plus embarrassantes. En grande championne, elle a tout à coup retrouvé le fil de son jeu et s’est appliqué à faire revenir ses balles dans le court. Elle pouvait lever les bras au ciel dans un geste libérateur (5-4). Putintseva avait laissé passer sa chance et cédait dans le jeu suivant sous les retours de la N.1 mondiale.
Bertens au prochain tour
Le 3e set n’était qu’une formalité pour Williams qui avait remporté 19 points sur 25 depuis sa résurrection. La Kazakhe sauvait trois balles de match à 5-1 mais finissait par tomber avec les honneurs. "Yulia Putintseva a joué de façon incroyable, je ne pensais vraiment pas gagner mais je l'ai fait et je suis ravie", a réagi Serena Williams qui enchaîne une septième demi-finale consécutive en Grand Chelem. Une autre néophyte se dresse sur sa route, Kiki Bertens, 58e mondiale.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.