: Vidéo Bernard Giudiccelli, président de la fédération française de Tennis : "Roland-Garros est le poumon de la fédération"

"Le tournoi est le poumon de la fédération, il lui permet de faire vivre tout le tennis français." Pour Bernard Giudicelli, c'est donc une quinzaine cruciale qui s'ouvre chaque année. Il a tenu à rassurer sur l'avenir du tournoi. "Roland Garros restera à Paris et pour longtemps, nous n’avons pas besoin d’installations nouvelles, mais d’un toit. Nous avons aussi le projet d’éclairer tous les terrains pour faire des sessions de soirées."

L'AFP s’est demandé où était la relève du tennis français, face à la rareté de jeunes joueurs français dans le Top 100. "Le top 100 a considérablement vieilli, car les meilleurs joueurs maîtrisent mieux leur parcours. Il faut que les jeunes très tôt doivent se confronter à l’international. Il faut qu’il y ait des petits « grands chelems » pour les jeunes et réintégrer les familles dans le processus."

Mais quelle est la position de la FFT face à l'exil fiscal de certains joueurs ? C'est l'objet de la question qui fâche. « Ce débat doit être vu à l’aune de ce qu’est le tennis mondial. Nos joueurs sont plus présents à l’étranger qu’en France. Le sujet n’est pas de savoir si nos joueurs payent leurs impôts en France, mais sur comment ils obtiennent des résultats. Aujourd’hui le tennis est une logique de marché. »

L’interview s’est terminée avec La montagne de Jean Ferrat.