Tennis : "Je ne suis sûr de rien à 100%", estime Rafael Nadal après sa défaite à Brisbane

Battu en quarts de finale du tournoi australien par Jordan Thompson après un match marathon, vendredi, l'Espagnol est conscient du chemin qu'il lui reste à parcourir pour retrouver les sommets.
Article rédigé par Théo Gicquel, franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Rafael Nadal lors du troisième tour du tournoi de Brisbane (Australie), le 5 janvier 2024. (PATRICK HAMILTON / AFP)

Rafael Nadal s'arrête là. Après deux victoires convaincantes pour son retour après un an loin des courts, l'Espagnol a dû s'avouer vaincu face à Jordan Thompson, vendredi 5 janvier (5-7, 7-6 [8-6], 6-3). Non sans combattre, puisqu'il s'est procuré trois balles de match dans le deuxième set, avant de céder au bout de 3h25 face au 55e mondial.

Si la défaite est secondaire, c'est bien son alerte physique, qui a nécessité l'intervention du médecin au troisième set, qui interroge sur la suite de sa saison. "Après un an, c'est normal que les choses se passent ainsi. Quand les choses deviennent plus difficiles, vous ne savez pas comment votre corps va réagir", a tempéré l'actuel 672e mondial.

Une douleur musculaire dans la zone opérée

Blessé au psoas illiaque l'an passé à l'Open d'Australie, point de départ de sa convalescence, le Majorquin a ressenti une douleur dans la même zone vendredi. "Je sens que c'est davantage musculaire. L'année dernière c'était les tendons. Ce n'est pas la même chose car à ce moment-là, j'avais immédiatement senti quelque chose de radical. Aujourd'hui, je n'ai rien senti. Le seul problème, c'est que comme c'est à un endroit très similaire, ça fait un peu plus peur que d'habitude", a développé Nadal, qui espère simplement que ce soit un "muscle sur-sollicité après quelques jours d'effort et un match très difficile."

Comme toujours, l'Espagnol fait le dos rond face à la douleur, qui jalonne ses dernières années sur les courts, mais il navigue à vue après une aussi longue période sans jouer, à 37 ans. "Je dois garder l'esprit ouvert, la manière dont j'appréhende les choses n'a pas changé. Si j'ai un problème quelque part, je dois l'accepter. J'espère que ce n'est rien d'important et que j'aurai la chance de m'entraîner la semaine prochaine et de jouer à Melbourne. Honnêtement, je ne suis sûr de rien à 100%."

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