Forcément, il a repensé au passé. Avant même de rentrer sur la Rod Laver Arena pour un combat victorieux de plus de cinq heures, dimanche 30 janvier en finale de l'Open d'Australie, Rafael Nadal s'est sûrement souvenu de tout le chemin parcouru, qui a parfois ressemblé à un chemin de croix du fait de ses nombreuses blessures.En remportant son second titre en Grand Chelem sur le sol australien (après 2009), le gaucher a mis fin à une série de quatre finales perdues consécutivement en finale à Melbourne. "2012, 2014, 2017 [et aussi 2019] : j'ai été dans cette position plusieurs fois dans ma carrière en Australie. J'ai perdu beaucoup à de nombreuses reprises ici , j'ai eu aussi de la chance, des fois j'ai été un peu malchanceux", a expliqué Nadal en conférence de presse après son triomphe. "Ce soir, ça restera inoubliable, je me sens très chanceux mais en même temps je me suis beaucoup battu, j'ai beaucoup travaillé pour essayer de revenir sur le circuit et de me donner une chance de continuer à jouer au tennis.""Je voulais juste y croire jusqu'au bout, je voulais me donner une chance [de gagner] et c'est ce que j'ai fait. Simplement se battre, continuer d'y croire et trouver une solution", a ajouté l'Espagnol.Just. Keep. Fighting #AusOpen • #AO2022 • @RafaelNadal pic.twitter.com/5MICsh7BjR— #AusOpen (@AustralianOpen) January 30, 2022Désormais seul joueur à détenir 21 titres du Grand Chelem, devant Novak Djokovic et Roger Federer (20 trophées chacun), Nadal a préféré mettre l'accent sur sa victoire du jour. "Je m'en fiche de savoir si je suis le premier ou pas, si je suis le meilleur joueur de l'histoire ou pas, a-t-il évacué. Pour moi, l'important, c'est d'en profiter comme je l'ai fait aujourd'hui. Cela veut tout dire pour moi et cela veut dire beaucoup plus d'avoir remporté mon second Open d'Australie".Au printemps prochain, Rafael Nadal retrouvera son jardin, à Roland-Garros pour tenter de remporter un 22e titre du Grand Chelem. Ce serait son 14e à Paris.