Open d'Australie : Daniil Medvedev s'impose face à Stefanos Tsitsipas et s'offre une place en finale contre Rafael Nadal
Le Russe s'est imposé trois sets à un, en demi-finales de l'Open d'Australie, vendredi.
Daniil Medvedev s'est offert, vendredi 28 janvier, une place en finale face à Rafael Nadal, après une victoire (7-6, 4-6, 6-4, 6-1) contre Stefanos Tsitsipas. Le Russe a fait la différence sur ses jeux de service, hormis un deuxième set assez rocambolesque, conclu par une altercation entre le joueur et l'arbitre. Il retrouve donc la finale à Melbourne, comme en 2021.
De la tension, une inimitié entre deux joueurs promis à prendre les commandes du tennis mondial une fois l'ère Nadal/Djokovic/Federer passée... Autant dire qu'il y avait de l'intensité à l'entame d'un premier set qui a tenu toutes ses promesses. Loin d'être dépassés par l'enjeu, les deux adversaires se sont montrés intraitables au service. Le Russe a même remporté 91% (21/23) de ses points sur première balle et 100% (8/8) au second service. Malgré cinq jeux blancs remportés, son adversaire ne cédait rien. L'issue était inéluctable : un tie-break. Concédant le mini-break, le Russe n'a rien lâché, porté par un revers long de ligne toujours aussi létal, qui lui a permis d'empocher la manche.
Si le Grec n'a pas presque pas eu d'occasions au premier set, il s'est rué comme un mort de faim sur les soudaines, et surprenantes, erreurs de Daniil Medvedev au deuxième set (6-4). Des fautes de longueur qui ont eu le don d'énerver le Russe et le faire déraper, lui qui voyait resurgir ses vieux démons. À 4-5, il a ainsi perdu ses nerfs en s'énervant contre l'arbitre, recevant un avertissement par la même occasion. Motif de cet épisode "McEnresque" : le coaching incessant du père de Tsitsipas, déjà sanctionné au tour précédent.
Mais le n°2 mondial travaille depuis plusieurs années avec une coach mental pour corriger ses sautes de concentration. Un travail payant, tant il s'est vite ressaisi pour remporter le troisième set (6-4), commettant beaucoup moins de fautes et retrouvant son efficacité sur les services.
Dans le quatrième set, Daniil Medvedev a fait le break dès le deuxième jeu de service de son adversaire. Son jeu, devenu si propre, a-t-il bénéficié de son coup de sang de la fin du deuxième acte ? Le Russe n'y croyait pas après la rencontre. "Je ne crois pas que montrer mes émotions m'aide", a-t-il balayé à l'issue d'une victoire qu'il n'a pas célébrée outre mesure, glissant au passage un mot d'excuse à l'arbitre. Toujours est il que ce Medvedev rasséréné, intouchable, a déroulé jusqu'au bout (6-1) pour valider son billet et gagner le droit de défier Rafael Nadal en finale de cet Open d'Australie.
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