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US Open 2021 : "Je vais jouer ce match, comme si c'était le dernier", promet Novak Djokovic

Le n°1 mondial réagit à sa qualification en finale de l'US Open 2021 après sa victoire face à Alexander Zverev en demi-finale.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Novak Djokovic, heureux après sa qualification en finale de l'US Open 2021 suite à sa victoire face à Alexander Zverev, vendredi 10 septembre. (SARAH STIER / GETTY IMAGES / AFP)

"Je vais jouer ce match, comme si c'était le dernier", a assuré Novak Djokovic à propos de la finale de l'US Open, qu'il va tenter de remporter, dimanche 12 septembre, contre Daniil Medvedev, afin de réaliser un historique Grand Chelem calendaire.

Comment faites-vous pour aborder ce défi ?
Novak Djokovic : Je fais en sorte que les choses restent simples. Je sais que vous voulez parler du caractère historique de ce que je peux accomplir. Je sais ce qui est en jeu. J'en suis conscient. Mais j'essaie juste de m'enfermer dans ce qui fonctionne pour moi. Je m'isole. Je rassemble toute l'énergie nécessaire pour le prochain combat. Je l'ai dit sur le court. Je vais jouer ce match comme si c'était le dernier. Parce que c'est sans doute le plus important de ma carrière. Il s'agira d'une bataille contre un autre gars qui est en très grande forme, Medvedev. Nous avons joué plus tôt cette année en finale de l'Open d'Australie (qu'il a remportée, ndlr). Je sais ce que l'on attend de moi. Il a deux finales de Grand Chelem derrière lui. Je suis sûr qu'il va tout donner pour décrocher son premier Majeur. Moi, je vais donner tout ce que j'ai dans le réservoir pour gagner ce match. Je me concentre sur la nécessité de récupérer. Je ne vais pas perdre du temps ou de l'énergie sur quelque chose qui peut me priver de l'énergie vitale dont j'ai besoin pour dimanche.

"Le travail n'est pas terminé"

En 2015, quand Serena Williams visait le Grand Chelem calendaire ici, elle refusait de répondre aux questions sur ce sujet. Comment y parvenez-vous, malgré la pression ?
Je me souviens que j'ai gagné cet US Open. J'en parlais avec Serena. Elle était très émotive à propos de tout ce qui se passait. Je peux comprendre maintenant ce qu'elle a traversé à ce moment-là. Je comprends pourquoi elle voulait éviter toutes les questions à ce sujet, parce qu'au bout du compte il faut aller sur le court et être à la hauteur. On attend de vous que vous gagniez toujours. Ça ne me dérange pas de répondre aux questions que vous posez. Mais je ne pense pas que j'ai quelque chose de plus à dire que ce que j'ai déjà dit. Mais je pourrai en parler plus en détails, probablement dimanche.

Dans les finales NBA, quand on remporte les trois premières victoires, il n'y a que deux jours avant le 4e match, donc peu de temps pour penser au titre. Pour vous il s'est passé deux mois depuis Wimbledon...
Une année, je ne sais plus laquelle, où Kobe Bryant et les Lakers ont été sacrés, ils menaient 3-1. Et il avait eu cette remarque restée célèbre dans une interview : 'Pourquoi devrais-je être heureux en ce moment ? Le travail n'est pas terminé'. C'est un peu mon crédo là. Le travail n'est pas terminé. L'excitation est là. La motivation est là, sans aucun doute. Probablement plus que jamais. Mais il me reste encore un match à gagner.

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