3, 3 et 2 qui font 8, comme le nombre de jeux que Novak Djokovic aura laissé à Salvatore Caruso, son adversaire au 3e tour ce samedi. Jamais inquiété, bluffant de maîtrise, le numéro 1 mondial poursuit sa route vers un nouveau sacre Porte d’Auteuil et rallie les huitièmes de finale de Roland-Garros pour la 13e fois de sa carrière. Comme face à Henri Laaksonen et Hubert Hurkacz lors de ses deux premières sorties (deux victoires en trois manches), le Serbe a pu s’appuyer sur une première balle dévastatrice (84% de points gagnés) pour tordre son adversaire dans tous les sens. Séduisant face à Gilles Simon au deuxième tour, le malheureux Caruso n’a pu que constater les dégâts, même s’il a tenté de poser quelques problèmes au numéro 1 mondial. 24 jeux encaissés en trois matchesSous un soleil plombant, les spectateurs du court Philippe Chatrier ont pu apprécier la précision chirurgicale des coups droits d'un Djokovic décidément en jambes, depuis ses deux finales sur terre battue à Madrid et à Rome. Le Serbe a trouvé des longueurs telles que l'Italien s'est systématiquement retrouvé à défendre derrière sa ligne, laissant son adversaire se régaler de coups gagnants. Salvatore Caruso s'est tout de même procuré 5 balles de break sur l'ensemble de la partie mais n'a pu en convertir aucune. Chaque fois qu'il a été mis en difficulté sur sa mise en jeu, Djokovic a su comment répondre. Le 147e joueur mondial n'aura jamais pu reproduire le schéma de jeu qui lui a permis de venir à bout de Gilles Simon jeudi, et quitte Roland-Garros satisfait d'y avoir décroché le meilleur résultat de sa carrière en Grand Chelem. De son côté, Novak Djokovic continue sur sa lancée. Le vainqueur des trois derniers tournois majeurs poursuit sa route vers un Grand Chelem (à cheval sur deux années) qui serait historique. Il n'a encaissé que 24 jeux lors de ses trois premiers matches et défiera Jan-Lennard Struff, tombeur de Borna Coric en cinq sets, pour une place en quart de finale.