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Edouard Roger-Vasselin, l'exploit tranquille

Tombeur d'Ivo Karlovic au premier tour du Masters 1000 de Paris (4-6, 7-6, 7-6), Edouard Roger-Vasselin a réussi un bel exploit face à un joueur qui lui rend 130 places à l'ATP. Une victoire qui ne lui a pas fait perdre la tête. Pour la première fois au deuxième tour à Paris, "ERV" attend désormais Tomas Berdych, cinquième joueur mondial.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

A Roland-Garros comme à Bercy, les Français aiment se distinguer. La question était de savoir de qui allait venir le premier exploit. Réponse, Edouard Roger-Vasselin. Le 149e joueur mondial est venu à bout d’Ivo Karlovic, 21e à l’ATP, en remportant les tie-breaks du deuxième et du troisième set. Sur ce dernier « ERV » partait d’ailleurs largement favori, le Croate ayant perdu ses neuf tie breaks décisifs cette saison. « Je l’ignorais, a expliqué Roger-Vasselin. Il valait mieux que je ne le sache pas, j’ai gardé mon plan de jeu ».

Berdych dans le viseur

Un plan de jeu sans surprise puisque le Français s’est adapté à celui de son adversaire en enchaînant systématiquement à la volée derrière ses mises en jeu en première balle. « Comme il y a peu d’échanges, on est obligé de faire comme ça, a-t-il détaillé. Le moindre échange et on se demande comment il faut jouer ». Connaissant bien son adversaire, Roger-Vasselin a aussi bien lu le service adverse. Une qualité qui a joué à plein dans l'ultime jeu.

Sur le court numéro 1 très intime de la nouvelle AccorHôtels Arena, Roger-Vasselin a pu bénéficier du soutien du public alors que le court central est encore largement clairsemé. « J’ai pu assister au match entre Benoît (Paire) et Gaël (Monfils) et je n’ai pas retrouvé le Bercy bouillant des années précédentes » a-t-il raconté, reprenant les mêmes propos que Nicolas Mahut lundi. Le court central, le Francilien devrait y goûter mercredi face à Tomas Berdych. Un match particulier pour Roger-Vasselin qui disputera le premier deuxième tour de sa carrière à Bercy. Une situation qui ne déclenche pas l’hystérie chez le 149e joueur mondial. « Ça ne me fera pas mieux ou moins bien dormir ». En revanche un succès face à au Tchèque qu’il n’a jamais battu lui ferait sans doute perdre un peu de son flegme.

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