Fed Cup: les Pays-Bas et la France dos à dos
Appliquée et nettement supérieure lors du premier set, Mladenovic n'a tremblé qu'au tout début du deuxième set, quand son adversaire a fait le break pour mener 2-1. Mais la leader des Bleues a immédiatement débreaker, produisant un dernier effort pour prendre le service adverse au meilleur moment et sur un jeu blanc, à 5-4 pour elle et remporter ainsi le match.
Video : Satisfaction pour Mladenovic
Garcia décevante
Heureusement que Mladenovic a redressé la situation car le premier simple fut une vraie déception pour une équipe de France qui était clairement favorite avant le début des hostilités. Caroline Garcia (45e mondiale) était très attendue sur la terre battue, face à une adversaire largement à sa portée. Mais les Françaises auraient dû se souvenir qu'au tour précédent, les Néerlandaises avaient réussi l'exploit d'aller battre les Russes, bien plus fortes encore que les Bleues, à Moscou, en remportant leurs trois premiers simples.
Face à Kiki Bertens, bien mieux entrée dans la partie, la Française n'a pas su rattraper son break de retard, concédée dès l'entame de la première manche, manquant notamment trois occasions de combler l'écart. Sans doute rattrapée par l'enjeu d'une telle rencontre, Caroline Garcia a ensuite coulé dans le deuxième set, concédant son service à trois reprises contre une joueuse qu'elle n'avait plus rencontrée depuis 2011 et une défaite en deux sets.
Dimanche, Garcia devrait avoir une chance de se reprendre face à Hogenkamp, alors que Mladenovic tentera d'apporter son deuxième point personnel aux Bleues qui espèrent aller en finale pour la première fois depuis 2005. En cas de besoin, un double entre Alizé Cornet (48e) et Pauline Parmentier (101e) d'un côté et Cindy Burger associée à Arantxa Rus (257e) de l'autre, départagera les deux équipes.
Réactions
Caroline Garcia (FRA/45e): "Elle servait vraiment bien, et c'est difficile quand on a déjà du mal avec son jeu d'avoir une adversaire qui sert aussi bien. Elle ne m'a pas laissé jouer et j'ai fait pas mal de fautes, des fautes idiotes. À chaque fois que je revenais un peu dans le match, que je commençais à mieux jouer et à revenir à sa hauteur, je repartais dans des erreurs, dans de la précipitation. J'ai mal débuté mon match, ça ne m'a pas aidé, j'ai essayé de garder mon calme pour revenir mais je n'ai pas pu revenir comme je voulais".
Kiki Bertens (NED/96e): "Je pense que la clé de mon succès c'est d'avoir bien servi. J'ai bien débuté en retournant bien et j'ai tout de suite fait le break. Sur mon premier jeu de service, je me suis retrouvée à 0-40, mais j'ai fait deux aces et à partir de là, j'étais en confiance. En jouant contre une équipe meilleure sur le papier, on se dit qu'on n'a rien à perdre et qu'on doit juste y aller, se battre sur chaque point et on verra bien ce qui arrivera à la fin du week-end".
Vidéo : Mauresmo revient sur les deux premiers matchs
1-1 également entre la Suisse et la République Tchèque
Dans l'autre demi-finale, la Suisse et la République Tchèque ont également terminé la première journée avec une victoire partout samedi à Lucerne. Les favorites n'ont pas été au rendez-vous. Bacsinszky, 17e mondiale, s'est sèchement inclinée contre la 33e Barbora Strycova 6-0, 6-2. Plus étonnant encore, Pliskova, 18e mondiale, a craqué face à la 129e mondiale Viktorija Golubic 3-6, 6-4, 6-4.
Dans le premier simple, Strycova n'a eu besoin que de 65 minutes pour dominer une Timea Bacsinszky très tendue et qui a très mal démarré la rencontre. La 17e mondiale a laissé filer le premier set en moins d'une demi-heure. Et malgré les encouragements du public suisse, elle n'a pas réussi à se reprendre dans la seconde manche, s'inclinant sur une énième balle dans le filet.
Dans la deuxième simple, Pliskova semblait voir toutes les clés en main puisqu'elle menait 4-2 devant Golubic dans le deuxième set. Mais le match s'est complètement retourné. La Tchèque a multiplié les fautes directes (57 au total), laissant la Suissesse prendre le dessus et conclure sur son service sur sa seconde balle de match.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.