Coupe Davis : Novak Djokovic s'explique après avoir manqué un contrôle antidopage avant son quart de finale face à la Grande-Bretagne

Une nouvelle polémique pour Novak Djokovic. Le Serbe et son équipe ont refusé, jeudi 24 novembre, de se soumettre à un contrôle antidopage en amont du quart de finale face à la Grande-Bretagne. "C'est la première fois que cela m'arrive en vingt ans sur le circuit. Cela n'a pas de sens de le faire avant alors que je serai là après le match, a justifié vendredi 24 novembre le récent vainqueur d'un septième Masters  auprès du média espagnol Marca. Je n'ai pas encore terminé le contrôle, mais j'ai déjà donné un échantillon de sang. Ils m'ont prévenu une heure et demie avant le début du match. J'ai mes routines d'avant-match et je n'ai pas à penser à ce moment-là à donner du sang ou de l'urine."

Pour Arnaud Clément, ancien top 10 mondial et consultant pour franceinfo: sport, la situation est plus qu'inhabituelle. "D'être testé une heure et demie avant son match, je n'ai jamais entendu ça. Ce n'est pas pour le défendre mais en général, les contrôles ont lieu après les matchs. Je trouve même ça aberrant."

"Il doit y avoir certaines limites"

Afin d'éteindre la polémique naissante, le Serbe a tenu à rappeler son respect des règles. "J'ai toujours défendu les contrôles, mais pas avant les matchs. Il n'y a rien à cacher, mais il doit y avoir certaines limites. Ils voulaient le faire avant le match, m'ont-ils expliqué, pour ne pas empiéter sur le repos des joueurs après le match. Je leur ai expliqué que l'équipe gagnante se reposait le vendredi", a-t-il précisé. Cet imbroglio n'a toutefois pas perturbé Novak Djokovic et ses coéquipiers qui ont remporté la rencontre 2-0. Ils affronteront l'Italie en demi-finale, samedi.