Cet article date de plus de douze ans.

Coupe Davis : Les Etats-Unis remportent le double face à l'Espagne

Les frères Bob et Mike Bryan se sont imposés (6-3, 3-6, 7-5, 7-5) samedi lors du troisième match de la demi-finale de Coupe Davis face à l'Espagne et la paire Granollers-Lopez. Une victoire cruciale même si les hommes de Jim Courrier sont encore menés (2-1) avant les derniers simples décisifs de dimanche. Dans l'autre demi-finale du week-end, les Tchèques Berdych/Stepanek n'ont fait qu'une bouchée des Argentins Berlocq/Schwank 6-3, 6-4, 6-3.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Sauvés par les frères Bryan. Si les USA restent en course pour une qualification pour la finale de la Coupe Davis, ils peuvent remercier Mike et Bob, meilleure paire de double au monde, encore victorieuse lors des Jeux Olympiques de Londres. Les jumeaux américains ont pourtant longtemps été accrochés par le binôme espagnol de Marcel Granollers et Marc Lopez : (6-3, 3-6, 7-5, 7-5). Si l'association ibérique n'a pas les mêmes habitudes que la "team" familiale, elle monte en puissance cette saison, avec déjà deux titres de décrochés à Rome et à Gstaad et trois autres finales disputées, dont celle de Toronto, déjà face aux Bryan. Malheureusement pour eux, une blessure au mollet de Granollers les a fortement handicapé : "Je me refusais à quitter le terrain durant une demi-finale de Coupe Davis. C'est vraiment dommage. Nous avons réussi à les accrocher durant presque tout  le match", déplorait le grand Catalan.

Après un premier set bien mené (6-3), l'affaire s'est compliquée pour les Etatsuniens. A Gijon, devant un public tout acquis à leur cause, les Espagnols se sont réveillés et ont raflé la deuxième manche (6-3). On le sait, les frères Bryan ne sont pas les plus à l'aise sur l'ocre, malgré leur statut de référence dans le tennis à quatre. Face à la persévérance des Espagnols, leur science du jeu sur terre-battue a été mise à rude épreuve. Malgré leur break précoce dans la troisième manche, ils ont vu leurs adversaires fondre sur eux de (2-4) à (4-4) avant de pouvoir conclure 7-5. Le scénario s'inversait alors dans la quatrième manche. Les Espagnols pensaient avoir fait le plus dur en ravissant la mise en jeu adverse avant de les voir revenir sur eux. A 6-5 une double faute de Granollers leur offrait la victoire. "Cela a été l'un de nos plus longs matches de Coupe Davis. Nous pensions à  un moment que Granollers abandonnerait, mais il ne l'a pas fait. Chapeau à  eux", a reconnu les N.1 mondiaux en double en faisant allusion à la blessure de  l'Espagnol. Les USA, tombeurs de la France en quart de finale, ont encore un mince espoir de qualification. Pour cela, il faudra que John Isner réalise un exploit face à David Ferrer dimanche, avant un éventuel match décisif entre Sam Querrey et Nicolas Almagro.

Les Tchèques en position idéale

A l'autre bout du monde, sur la terre-battue de Buenos Aires, la République Tchèque a pris une option sur la victoire en remportant le double pour mener (2-1). L'association entre Tomas Berdych et Radek Stepanek n'a fait qu'une bouchée de la paire Carlos Berlocq et Eduardo Schwank, balayés 6-3, 6-4, 6-3. Un coup dur pour la Céleste qui doit déjà faire avec un Juan Martin Del Potro diminué par une douleur au poignet. Dimanche, le choc attendu opposera donc le huitième joueur mondial au numéro six, Tomas Berdych. Ce face à face de cogneurs promet déjà de faire des étincelles.

Résultats des barrages :

La Suisse mène (2-1) face aux Pays Bas après la défaite de Federer/Wawrincka contre De Bakker/Haase 6-4, 6-2, 5-7, 6-3
L'Australie mène (2-1) face à l'Allemagne grâce au succès de Guccione/Hewitt sur Becker/ Petzschner 6-3, 6-2, 2-6, 7-6 (7/4)
La Belgique est de retour dans le groupe mondial après la victoire de Bemelmans/Rochus contre les Suédois Ryderstedt/Brunstrom 6-4, 4-6, 6-3, 6-2
L'Italie mène (2-1) contre le Chili malgré le succès de Capdeville/Aguilar face à Bolelli/ Bracciali 6-4, 4-6, 6-4, 6-2

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.