Coupe Davis : du monde, du beau jeu et une égalité
![](https://www.francetvinfo.fr/pictures/1GqkuunqDFtfFz1ta-swXrS9B4w/100x100/2024/03/04/yann-bertrand-65e606214e455780135514.png)
![ (Les supporters français et suisses ont répondu présents à Lille ce vendredi © Yann Bertrand/Radio France)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/coJlN8n7XQPOD3QOg-a22hoCwmo/1x0:634x356/432x243/2016/08/23/dsc05223.jpg)
La foule a commencé à affluer vers 11h, trois heures avant le début du premier match de cette finale de Coupe Davis, vendredi à Villeneuve-d'Ascq. Une foule bigarrée et joyeuse se massant autour du stade Pierre-Mauroy, dans laquelle les plus excentriques ont été, dès le début, les supporters suisses. Des fans n'hésitant pas à se prendre en photo avec la mascotte de l'équipe de France, un coq bien équipé pour affronter la rigueur du climat matinal.
Stade avec vue
Acteur prépondérant de cette finale, le stade Pierre-Mauroy a joué son rôle à plein, dès le premier jour. Avec 27.432 spectateurs, cette finale a battu le record de fréquentation historique lors d'une Coupe Davis. Mais plus que ça, les tribunes bien remplies ont donné de la voix pendant plus de cinq heures. Match plus qu'équilibré entre Suisses et Français, à tel point que Jo-Wilfried Tsonga regrettera après sa défaite face à Stanislas Wawrinka que les Suisses aient par moments fait plus de bruit que les supporters tricolores.
On se répète mais il est juste fabuleux ce stade Pierre-Mauroy version #CoupeDavis pic.twitter.com/YP3h8weXua
— Yann Bertrand (@YannBertrand) November 21, 2014
Il faut dire que mettre l'ambiance était une bonne solution pour se réchauffer au milieu des courants d'air traversant les entrailles du stade. Les plaids bleus, payés 300.000 euros par la Fédération française de tennis et mis à disposition de tous les spectateurs, ont fait leur office.
Deux matchs, deux styles
Enfin, les matchs en eux-mêmes. Car au final, c'est bien cela qu'étaient venus voir les milliers de spectateurs. Dans le premier, Stanislas Wawrinka s'est imposé au physique sur Jo-Wilfried Tsonga, débordé par la puissance du numéro quatre mondial, et numéro deux suisse. Impressionnant, "Stanimal" a fait se soulever la foule des fans en rouge, alors que le Manceau, accrocheur, n'a jamais vraiment réussi à enchaîner. A un partout, l'inquiétude était palpable, sachant que derrière, c'est le grand Federer qui s'avançait.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.