À 19 ans et 15 jours, c'est un grand garçon au sourire carnassier et au début de carrière stratosphérique. Dire qu'il est attendu à Paris est un euphémisme. À l'entraînement, les tribunes débordent pour scruter le nouveau prodige. Une bouille d'ado sur un corps passablement musculeux, Carlos Alcaraz est un phénomène de précocité. "C'est l'intensité qu'il met dans chaque point, que ce soit mentalement ou physiquement, qui est impressionnante. Et puis la confiance en lui qu'il a prise, il est injouable", dit un spectateur.Hommage appuyé de Nadal à son compatrioteInjouable, car il vient d'enquillier quatre victoires, à Miami, Rio, Barcelone et Madrid, en se payant la tête de Djokovic et Nadal dans la même semaine, d'où l'hommage appuyé de son compatriote. Les selfies de Carlito avec le maître Nadal : l'élève a grandi, tout comme ses prétentions. Les spectateurs assisteront peut-être à un croustillant Alcaraz-Nadal dès les quarts de finale, et plus si affinités. Carlos Alcaraz est jeune, mais il est pressé.