Tsonga-Gasquet : chacun sa méthode
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Je marche seul ! entonne Tsonga. Depuis la semaine dernière, et une élimination précoce à Miami après avoir gagné un seul match, le Manceau (N.12) a préféré cesser de travailler avec Eric Winogradsky, son entraîneur depuis sept ans. Cela faisait quelques mois que leur séparation paraissait inéluctable, lorsque le Sarthois annonçait à qui voulait l'entendre sa volonté de changement. Habité par l'envie de se faire plaisir sur le court et de redevenir à un jeu "no limit" à l'image de ce qu'il nous avait offert à l'Open d'Australie en 2008 et de protéger son corps de nouvelles blessures, Avant l'ouverture du tournoi d'Indian Wells, il faisait le bilan sur les évolutions à donner à son jeu : "Où j'en suis de ma carrière ? Qu'est-ce que je cherche vraiment ? Plus de jeu au filet, plus de slice, plus de variations et, surtout, des "winners" direct. J'en ai marre de courir pour défendre. Je ne suis pas fait pour ça. (...) Je veux revenir à un jeu "no limit". Comme au début, sauf qu'aujourd'hui j'ai plus de métier et des bases en fond de court plus solides. Et tant pis si je suis 50e mondial".
La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle ! Entraîné par Tony Roche de 2005 à 2007, Roger Federer a longtemps fait cavalier seul avant de reprendre une collaboration avec Paul Annacone en 2009. Fin 2003, il avait également décidé de gérer seul sa préparation avec Peter Carter Le fait est qu'un joueur sûr de ses schémas de jeu peut les retrouver tout seul.
A Monte-Carlo, Tsonga a clairement affiché sa volonté de modifier son jeu. Mal embarqué face à Juan Monaco après la perte du premier set pour avoir trop voulu arrondir ses balles, "Jo" est parti à l'attaque, dans son style caractéristique. Vingt montées au filet gagnantes, des coups droits puncheurs et un service performant. Surtout, il s'est montré très affûté sur son jeu de jambes, ne refusant pas les 2h30 d'effort imposées par l'Argentin. Bien-sûr ce n'est qu'une seule victoire et il n'y a pas de quoi tirer de conclusions. Juan Monaco, s'il un profil de terrien, est un adversaire sans véritable coup fort. La victime idéal pour un joueur en mal de repères.
Richard Gasquet de son côté, a lui aussi modifié sa structure. Certainement le tennisman français le plus talentueux de sa génération, le Bitterois retombe sans arrêt dans ses travers. Un mental friable et un physique trop limité pour un joueur de son niveau. Trop c'est trop et Gasquet a décidé de collaborer avec un deuxième entraîneur, en plus de Riccardo Piatti, Sébastien Grosjean, ancien numéro 4 mondial et certainement l'un des plus beaux coup droit du circuit. Et les résultats sont rapidement revenus. Quart de finaliste à Indian Wells, Gasquet s'est montré volontaire face à Denis Istomin, au premier tour de Monte-Carlo.Dans un match accroché, où il s'est souvent retrouvé à faire "l'essuie-glace" trois mètres derrière sa ligne de fond de court, Gasquet a montré beaucoup de tempérament pour s'imposer en trois manches et 2h45 d'effort.
Alors, deux entraîneurs ou aucun ? Le plus important est certainement une question d'équilibre.
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