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Roger Federer, inéluctable futur N.1 mondial

Vainqueur de son 20e tournoi du Grand Chelem dimanche en Australie, Roger Federer flirte de nouveau avec la place de N.1 mondial, occupée par Rafael Nadal. Le Suisse n'est plus qu'à 155 points de l'Espagnol, blessé à la suite de l'Open d'Australie et dont l'indisponibilité devrait durer trois semaines. Le Suisse devrait donc s'en emparer, mais il y a peu de chances qu'il bouscule sa programmation afin de le faire avant la fin du mois de février, et le tournoi de Dubaï, où il avait été éliminé dès les 8e de finale l'an dernier.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Le temps joue pour lui. Pour 155 points, Roger Federer n'est pas N.1 mondial ce matin. Un souffle. Mais après sa 20e victoire dans un tournoi du Grand Chelem, à Melbourne, il sait que son avenir repasse par cette place si convoitée. Immanquablement.

Car la saison passée, Rafael Nadal avait atteint la finale du tournoi d'Acapulco, où il avait été battu par Sam Querrey. Il a donc 300 points à défendre lors de cette dernière semaine du mois de février. Et la même semaine, Roger Federer s'était arrêté dès son 2e match à Dubai, et n'aura donc que 45 points à défendre à la même période. Si le Majorquin était remis de sa blessure à la cuisse pour s'aligner dans le tournoi mexicain, il pourrait, au mieux inscrire 200 points en cas de victoire finale. Loin de là, à Dubai, sur un tournoi qu'il a remporté à sept reprises dans sa carrière, l'Helvète peut ajouter au maximum 455 points à son total personnel. Le différentiel entre les deux est immense sur le papier.

La saison sur terre battue comme option de secours

Bien évidemment, s'il lui venait l'idée de s'engager dans une autre épreuve avant celle-ci, le trône lui serait immédiatement accessible. Le tournoi de Rotterdam (à partir du 12 février) ou celui de Marseille (dès le 19 février) seraient de bons points de chute. Chaque année, ils font la part belle aux attaquants. Mais changer sa programmation ne semble pas être à son menu. 

Au lendemain de sa victoire, Roger Federer avouait vouloir disparaître quelques temps. Il n'excluait pas le fait de faire l'impasse aussi sur Dubai. Car il sait depuis longtemps qu'à 36 ans, la longévité passe par l'économie. Il a aussi conscience que la suite de la saison le portera nécessairement en haut de l'affiche.

Si ses deux victoires en 2017 à Indian Wells (remporté 5 fois) et Miami (gagné  fois) le placent sous pression (1000 points en jeu sur chacun), son impasse faite lors de la saison sur terre battue ouvre un champs incroyable de bonne moisson. A condition qu'il la fasse... Alors que Nadal aura, comme presque chaque année, la pression de ses nombreuses victoires (Monte-Carlo, Barcelone, Madrid, Roland-Garros).

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