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A la "Bercy" des Français

Bercy transcende les joueurs français. Aussi bien Jo-Wilfried Tsonga, vainqueur en 2008, que Gaël Monfils en finale l'an passé, y ont signé leurs meilleurs résultats en Masters 1000. Une tradition qui se perpétue, tant depuis vingt ans les Tricolores se plaisent à domicile : Guy Forget et Arnaud Boetsch parmi d'autres. Ce lundi, Richard Gasquet, Nicolas Mahut et Jocelyn Ouanna entrent en lice. L'occasion d'une rétrospective sur les performances françaises.
Article rédigé par franceinfo
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Gaël Monfils, finaliste souriant face au vainqueur Novak Djokovic

LE TABLEAU DU BNP PARIBAS MASTERS DE BERCY

A une époque où le tennis français se languit de victoires majeures sur le circuit, le Masters de Paris-Bercy fait figure de bouffée d'oxygène. Les derniers jours de l'été indien feraient-ils de l'indoor parisien le dernier des Mohicans pour le contingent français ? Peut-être, car depuis 1990, les joueurs français y ont obtenu trois de leurs cinq victoires en Masters 1000. Le dernier en date, Jo-Wilfried Tsonga, y a décroché en 2008 le plus beau titre de sa carrière en battant David Nalbandian. Il vengeait par la même occasion son pote Richard Gasquet, éliminé l'année précédente en demi-finale par ce même Argentin.

Avant lui, Sébastien Grosjean s'était imposé devant Ievgueni Kafelnikov, en 2001 avant de remporter quelques semaines plus tard la finale de la Coupe Davis en Australie (3-2). Un scénario que l'on aimerait voir se reproduire à Belgrade ! En remontant le temps d'une nouvelle décennie, c'est le nom de Guy Forget que l'on retrouve sur les tablettes. Le capitaine de l'équipe de France s'adjugeait face à Pete Sampras, ce qui était encore un tournoi des "Championship Series".

Si tous les Tricolores n'ont pas toujours convertis leurs belles prestations par un titre, certains s'en sont approchés. Forget manquera même le doublé en 1992 contre Boris Becker... Il n'est pas le seul à avoir touché le trophée du doigt. L'année dernière, Gaël Monfils est passé tout près de l'exploit en ralliant la finale face à Novak Djokovic. L'exploit, Julien Benneteau l'a réalisé cette même année en éliminant au deuxième tour le Suisse Roger Federer, alors numéro 1 mondial : (3-6, 7-6 [4], 6-4) dans une arène survoltée.
Quelques années avant le Bressan, en 1993, Arnaud Boetsch avait offert des moments forts aux spectateurs parisiens en s'inclinant en demi-finale contre Medvedev 2-6, 7-6 (7/3), 7-5 après avoir mené 5-3 au deuxième set. Un revers qu'il effaça trois ans plus tard en s'adjugeant l'un de ses plus beaux succès face à Michael Chang, alors à son apogée : (6-1, 6-3).

Et que dire de Fabrice Santoro, archi-dominateur face à Novak Djokovic, alors récent finaliste à l'US Open en 2007 : 6-3, 6-2. Finaliste à l'US Open, Pete Sampras l'était aussi en 1990 lorsqu'il tomba sur Guillaume Raoux dans la forme de sa vie : 6-3, 3-6, 6-3. Un exploit de plus des tennismen français à domicile… Dimanche, Florent Serra a déjà signé la première perf' de l'édition en éliminant Albert Montañes (23e joueur mondial) en trois sets après avoir sauvé deux balles de match : 4/6 6/1 7/6. En espérant qu'il fasse des émules.

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