Tamgho: "l'objectif final reste les JO"
Le record du monde en plein air de Jonathan Edwards, c'est un refrain entendu. Qui vous irrite?
- "Il faut prendre du recul. Mon entraîneur a tellement cherché le record de la longueur qu'il ne l'a jamais obtenu. Le record du monde, on va le mettre de côté. J'arrête de faire des pronostics. Je prends les choses comme elles arrivent. L'objectif final, ce sont les jeux Olympiques en 2016, avec des étapes intermédiaires comme les +Europe+ en 2014, où il y a un titre à prendre. Il n'y aura ni Américains ni Cubains. Mais on a l'Italien Daniele Greco, qui a sauté 17,70 m l'an dernier. Ce sera un gros client. L'or de Moscou m'a apporté la sérénité. Et je suis désormais plus serein par rapport à la performance".
Qu'est-ce qui vous motive encore à l'entraînement ?
- "Le fait de rester sur la faim lors de la saison dernière, après quasiment deux saisons d'absences, car je me suis seulement concentré sur un moment précis (les Mondiaux de Moscou). Ça fait que j'ai toujours envie d'aller encore plus loin et d'essayer d'étoffer le palmarès. Je vais à l'entraînement avec encore plein d'objectifs. Pour une reprise à base de foncier et de répétitions, on n'échappe pas aux courbatures. Quand on travaille comme cela, il faut s'attendre à avoir mal. Je rentre dans le sujet progressivement".
Que vous apporte Ivan Pedroso? La tranquillité?
- "Ivan et moi aujourd'hui, hormis l'aspect du travail, on a un certain lien tous les deux qu'on a créé tout au long de ces trois années. Ce qui explique le fait qu'il fasse ce genre de concession, c'est-à-dire de venir à Paris pour moi. C'est une des clés de la réussite. Quand vous discutez entraînement, vous avez un connaisseur pas seulement dans l'aspect théorique mais aussi dans l'aspect pratique. Il sait quand m'arrêter, me pousser. Il a une très bonne lecture de l'entraînement et sur moi-même. Il sait transmettre".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.