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SuperCoupe d’Europe : Le Barça fait craquer Séville (5-4)

Quel spectacle ! Pour son premier match officiel de la saison, le FC Barcelone s’est offert la Supercoupe d’Europe à l’issue d’un duel 100% espagnol complètement fou, ce mardi contre Séville (5-4 a.p.). Le club catalan, qui menait 4-1 en début de seconde période, a vu son adversaire revenir très fort pour égaliser dans le money time. Les Blaugrana ont finalement fait la différence en prolongation, grâce à Pedro qui pourrait quitter le club dans les jours à venir.
Article rédigé par franceinfo
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"La Pulga" a déjà régalé avec deux merveilles de coups-francs (KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP)

Il était 1h30 du matin à Tbilissi, au Stade Boris-Pauchadze, quand les Blaugrana ont soulevé la Supercoupe d’Europe. Personne ne s’attendait à ce que le duel ne mette autant de temps à délivrer son verdict, et pour cause : à l’approche de l’heure de jeu, le Barça avait trois buts d’avance ! Un doublé, signé Messi sur deux merveilleux coups-francs directs dans le premier quart d’heure (7e, 16e), avait permis aux champions d’Espagne en titre de tourner la page d’une entame de rencontre manquée (ouverture du score de Banega, 3e). Rafinha (44e) et Luis Suarez (52e) s’étaient ensuite chargés de creuser en écart a priori définitif.

A priori seulement. Car bien qu’étouffés par l’attaque catalane, les Sévillans ne baissaient pas les bras. Reyes profitait d’abord des largesses de la défense barcelonaise (57e), avant qu’un penalty de Kevin Gameiro, provoqué par une faute flagrante de Jérémy Mathieu (72e), ne relance définitivement la rencontre. Cette dernière basculait pour de bon dans une autre dimension quand Konoplyanka, pour son premier match avec le FC Séville, égalisait du gauche à moins de dix minutes de la fin du temps réglementaire (81e).

Barcelone en route vers un sextuplé

Fatigués, les rouge et blanc faisaient de la résistance en prolongation, encaissant les vagues offensives d’un Barça que le scénario du match avait visiblement réveillé. Et comme un symbole, c’est Pedro, remplaçant au coup d'envoi après avoir fait part au club de ses envies de départ, qui sortait du banc pour offrir la victoire aux siens (114e). A la suite d’un coup-franc de Messi repoussé par le mur, puis par Beto, l’attaquant espagnol était aux aguets pour pousser le cuir au fond des filets. Malgré une dernière série de tentatives sévillanes, dont un énorme raté de Rami qui n’arrivait pas à reprendre un centre fort d’Immobile (120e), les hommes de Luis Enrique tenaient pour remporter le premier trophée de la saison, le quatrième de l'année. 

Sans Neymar (qui souffre des oreillons) Barcelone n’est pas encore au point, notamment en défense: le club n’avait plus encaissé quatre buts depuis 127 matches (la demi-finale de Ligue des champions face au Bayern, en 2013). Mais après la Ligue des champions, le Championnat et la Copa del Rey, avant la Supercoupe d’Espagne et le Mondial des clubs cet hiver, le club est toujours en course pour un fabuleux sextuplé en 2015.

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